à Ruvo di Puglia Andrea Piva présente “La fille éternelle”

Hier soir, à Salle de café à Ruvo di Pugliala présentation du nouveau roman de a eu lieu Andrea Piva, “La fille éternelle”publié par Bompiani.

Andrea Piva, née à Salerne en 1971, en fait partie figure aux multiples facettes du panorama culturel italienou. Narrateur et scénariste à succès, Piva possède un passé de joueur de poker professionnel international. Il fait ses débuts dans le monde du cinéma en 2000 avec le film “LaCapaGira”, entièrement tourné en dialecte de Bari et acclamé par la critique avec de nombreux prix, dont le David di Donatello. Ses romans précédents, « Apocalypse of the Chamber » (Einaudi, 2006) et « The Night Animal » (Giunti, 2017), ont consolidé sa réputation d’auteur capable d’explorer les complexités de l’âme humaine.

L’événement, magistralement orchestré par l’association culturelle Un panda sur la lune par Terlizzi, a enregistré une participation chaleureuse de lecteurs, curieux de se plonger dans les subtilités de la psyché humaine et la dynamique complexe de l’amour, thèmes centraux du roman. C’était une conversation avec l’auteur Monica Filogranoadjoint au maire et conseiller municipal à la culture, qui, avec sa profonde sensibilité, a su guider la soirée vers une réflexion intense et engageante.

Vito Marinelli, de l’association Un Panda sulla Luna, a raconté la genèse de la présentation du roman. Un long voyage qui conduit Piva à travers l’Italie et qui affecte le quatrième fois la province de Bari.

“The Eternal Girl” transcende le simple divertissement littéraire et se présente comme une exploration pénétrante de la condition humaine contemporaine. Andrea Piva, avec sa prose vibrante et son humour subtil et raffiné, propose un récit qui met le lecteur au défi de se confronter à la désacralisation de la vie moderne. Un roman social, empreint d’ironie et de pathétique, peint une fresque de notre comédie humaine, mettant en lumière à la fois les misères et les possibilités de rédemption et de renaissance inhérentes à chacun de nous. Le livre est aussi une touchante épopée d’amour : l’amour entre Boccia et Renata, mais aussi l’amour que chaque individu peut redécouvrir pour lui-même et ses démons, à travers l’ouverture à un nouveau sentiment de temps et d’identité.

Renata est un personnage emblématique, une femme qui allie beauté et intelligence à la grâce d’un papillon tropical. Boccia, bien conscient que leur amour ne pourra jamais se conformer aux normes du couple bourgeois, a toujours accepté dignement leur relation sui generis, allant même jusqu’à assister au mariage de Renata avec un autre homme. Cependant, un jour, Renata réapparaît dans la vie de Boccia avec une demande désespérée : elle a reçu un diagnostic terminal. Au lieu de se laisser submerger par le désespoir, Renata choisit de s’immerger dans la vie sociale animée de Bari, oubliant ainsi la conscience de la maladie. Boccia, un psychiatre avec un sens élevé de sa mission, est obligé d’affronter l’ombre du mal qui plane sur eux et décide d’expérimenter une thérapie psychédélique, illégale en Italie mais dont il est un partisan convaincu, pour soulager les souffrances de Renata.

Le roman de Piva rappelle les anciens mystères d’Éleusis, proposant une relecture moderne de ces rites de mort et de renaissance. Les expériences psychédéliques que Boccia considère pour aider Renata, avec des substances telles que la psilocybine, l’ayahuasca et le LSD, représentent un pont entre le passé et le présent, entre les anciennes pratiques d’illumination spirituelle et les découvertes scientifiques modernes. La communauté scientifique redécouvre en effet le potentiel thérapeutique de ces substances dans le traitement de la dépression, des addictions et des angoisses existentielles les plus profondes, en parallèle avec les voyages initiatiques des anciens Grecs.

La présentation représentait une occasion unique pour les participants d’entrer en contact direct avec un auteur d’une telle envergure. L’interaction entre Andrea Piva et Monica Filograno a certainement créé une atmosphère de profonde réflexion et de partage sur des questions telles que la mort et la fin de la vie, la littérature comme instrument politique : « Créer de la littérature n’est pas une ambition sociale mais une vocation » a souligné Piva.

Le roman, défini par Monica Filograno comme « un livre puissant », accorde une attention particulière au thème de la fin de la vie, une question souvent étudiée par les hommes politiques qui, dans leurs infinies réflexions, oublient malheureusement l’humanité et les sentiments.

L’incontournable mention de la région de Bari ressort avec force, avec ses odeurs, ses saveurs et ses couleurs. “La ville est l’un des protagonistes de ce livre” a confirmé l’auteur.

“The Eternal Girl” apparaît ainsi comme une œuvre d’une grande pertinence culturelle, capable d’offrir matière à réflexion tant au niveau individuel que collectif, invitant à une nouvelle approche de la vie et de ses possibilités infinies.

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