Des immigrés traités comme des esclaves dans une ferme avicole de la province d’Asti

Des immigrés traités comme des esclaves dans une ferme avicole de la province d’Asti
Des immigrés traités comme des esclaves dans une ferme avicole de la province d’Asti

Asti – Des immigrés traités comme des esclaves dans une ferme avicole de la province d’Asti: recrutés par groupe de quatre devant le centre d’accueil de la préfecture, ils étaient payés 20 euros (cinq euros chacun) pour chaque camion qu’ils parvenaient à remplir d’animaux. Et ces poulets partaient ensuite vers des entreprises renommées présentes dans la grande distribution. La police financière enquête désormais gangmastering et exploitation de l’immigration clandestine.

L’affaire a été révélée fin 2022, après que quatre migrants bangladais, tous en attente d’un permis de séjour, invités au Centre d’accueil et de services (Cas) de Castello di Annone (At), ont décidé de contacter la CGIL. L’employeur avait en effet refusé de leur verser le montant convenu. Avec leur témoignage (rapporté par le journal Repubblica), ils expliquent que chaque jour, à trois heures du matin, “un employé égyptien de l’usine passe devant le CAS avec sa voiture et transporte quatre invités à la ferme” pour effectuer les tâches de « mise à mort et abattage des poulets avec chargement ultérieur de camions pour le transport vers les clients ». Le 10 août 2023, le Flai Cgil d’Asti dépose une plainte.

Comme prévu, ces travailleurs ont été payés environ cinq euros chacun pour chaque camion rempli, et une fois arrivé au troisième camion, une compensation supplémentaire de 10 euros a été ajoutée. Les heures de travail allaient de trois à dix heures du matin. Chaque véhicule avait une capacité d’environ 1 500 animaux ; après les avoir remplis, il fallait gérer les carcasses des animaux abandonnés, pour les acheminer vers un autre camion. Dans tout cela, les travailleurs n’ont même pas reçu de masques ni de bottes.

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