CARPIES. Une dispute qui a débuté dans la rue et qui a vite dégénéré en un épisode glaçant. Oui, car l’agresseur a d’abord tenté d’écraser la victime, une jeune femme de 28 ans, puis de la convaincre de le suivre chez elle où il j’ai attrapé une paire de ciseaux et essaya à plusieurs reprises de la frapper – heureusement sans succès – et finalement il l’a poursuivie avec une tronçonneuse. Tout a commencé mardi vers 16h30.
Le témoin
L’homme de 28 ans roulait sur la Via Fornaci, en direction de Carpi. Arrivé à l’intersection avec la route nationale menant à Correggio, il s’est engagé lentement sur la route car la circulation était arrêtée. À ce moment-là, l’autre homme l’a dépassé et il lui a demandé par la fenêtre où il avait l’intention d’aller, recevant une réponse grossière. L’homme de 28 ans a néanmoins continué son propre chemin, jusqu’à ce que le véhicule conduit par l’autre revienne derrière lui : « À ce moment-là – dit GG – il m’a suivi et m’a heurté par l’arrière, pas violemment. Je suis sorti de la voiture pour vérifier les dégâts et il a essayé de m’écraser.”
La victime reconstitue ces moments, expliquant qu’elle a suivi l’autre homme dans la voiture qui, à un moment donné, lui a dit de se rendre chez lui. Là, étant entrés dans la petite route, les deux hommes s’arrêtèrent : « Il m’a dit : « Je vais te tuer ». Et il s’est approché avec une paire de ciseaux d’électricien, m’a frappé au bras et a gratté la porte. Pour me défendre, j’ai essayé de le repousser en passant mes jambes par la fenêtre.”
La tronçonneuse
L’homme de 28 ans est sorti de la voiture : “Il a pris une tronçonneuse et a commencé à venir vers moi, alors j’ai couru en marche arrière.” La victime a porté plainte. Pas sans effort. «Au début – explique-t-il – je me suis rendu au commissariat des Carabiniers de Carpi mais j’ai été renvoyé parce qu’on m’a dit qu’il fallait un rapport à l’hôpital. Hier matin (mercredi, ndr) Je suis revenu avec le certificat mais on m’a dit qu’il n’y avait personne pour recevoir la plainte ; J’ai ensuite été renvoyé à nouveau et on m’a dit que j’aurais de toute façon 90 jours. À ce moment-là, je me suis rendu au commissariat de l’État de Carpi où j’ai réussi à porter plainte.”