Vol à Mondialpol à Sassari, la reconstruction et le pillage

Au moins dix bandits armés jusqu’aux dents, habillés de camouflage et de gilets pare-balles. Prêt à tuer. Opération de type militaire avec des voitures volées, des dizaines de balles tirées, des voitures en feu et des clous éparpillés dans la rue.

«Il y avait quatre voitures toutes attachées et un camion avec une pelle. Je pensais qu’ils allaient travailler.” Alors Patrizia, résidente à via Caniga, périphérie de Sassariregardé en direct, hier à 20h08, à l’assaut d’un commando armé contre le coffre-fort de Mondialpol.

Un vendredi soir fin juin pendant la guerre à Sassari. Tout a été étudié dans les moindres détails, à commencer par le moment du coup d’État, survenu deux jours après la remise des pensions.

Dès leur arrivée au lieu choisi pour le braquage, les voleurs commencent à tirer sur la tourelle, empêchant toute réponse des justiciers. En attendant, ils apportent la pelle mécanique dans le champ à côté du mur d’enceinte. Avec ça ils traversent le mur intérieurlaissant l’externe intact, e ils pénètrent par un escalier, brisent la vitre de la fenêtre du dernier étage puis entrent vraisemblablement dans le coffre-fort.

Une opération documentée par de nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux qui enregistrent en temps réel le mouvement de la pelle qui, avec des mouvements rapides et précis, ramasse entre six et sept sacs et les sort de l’institut. Un énorme butin, qui s’élève probablement à quelques millions d’eurosou du moins c’est ce que certaines personnes tentent de supposer.

Pendant que le bras mécanique fonctionne, un homme tire alors à l’intérieur du Mondialpol et, sur le toit de la pelle, guide le passage de l’argent en criant des ordres pendant que les sacs sont déposés dans un véhicule placé en dessous de lui. Une dizaine de minutes après le début du blitz, il arrive une voiture des carabiniers sur laquelle les malfaiteurs tirent plusieurs balles. Le capot est criblé de projectiles qui percent le moteur d’où l’essence commence à s’échapper. Les soldats parviennent à sortir à temps avant que la voiture ne prenne feu et répondent à l’attaque.. Aucun d’entre eux, et c’est presque un miracle, ne sera blessé dans les échanges de tirs.

Pour couvrir sa fuite, les criminels ont incendié plusieurs voitures, en ont laissé une autre juste avant le passage à niveau qui mène à via Caniga et ont posé des clous le long de la 131 qui ont percé les roues de dizaines de voitures.

La traque policière a immédiatement commencé, menée par la police d’État, qui a également fait appel à des hélicoptères en plus des voitures en service.

Des criminels entraînés, prêts à prendre d’énormes risques en plein jour, à engager des échanges de tirs avec la police et à tuer. Vraiment C’est une coïncidence si aucun blessé n’a été signaléet c’est la seule nouvelle positive de la soirée. L’agent de sécurité sur la tourelle sauvé par la vitre pare-balles, les carabiniers par le pare-brise de la voiture qui a résisté à l’impact des tirs.

C’est la troisième fois en quelques années que le coffre-fort de Mondialpol à Caniga est attaqué, en 2018 le raid avait rapporté 10 millions d’euros. Et l’attaque contre le véhicule blindé à Siligo a eu lieu il y a à peine cinq mois.

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