Autonomie, le comité référendaire est né. Syndicats, oppositions et associations : « Front large contre le droit qui divise »

Autonomie, le comité référendaire est né. Syndicats, oppositions et associations : « Front large contre le droit qui divise »
Autonomie, le comité référendaire est né. Syndicats, oppositions et associations : « Front large contre le droit qui divise »

Le front contreAutonomie différenciée ça bouge. Et il se prépare au défi annoncé : celui qui débouchera sur le référendum d’abrogation. Ce matin, première étape concrète, trois jours après la signature définitive de la loi par le Quirinale : les partis politiques d’opposition, les organisations confédérales CGIL et UIL et de nombreuses associations du pays se sont réunis « pour aborder les obligations nécessaires pour déposer auprès de la Cour de Cassation le question d’abroger la loi Calderoli et de lancer au plus vite la campagne référendaire”. Le ministre de la Ligue du Nord, Roberto Calderoli, a souligné aujourd’hui que la loi devrait entrer en vigueur le 13 juillet car, dans les dernières heures, elle a été publiée au Journal officiel “bien avant – s’est-il réjoui – par rapport au délai maximum prévu”. L’objectif du front contre l’Autonomie, à ce stade, devient de récolter des signatures avant le 30 septembre pour que la consultation populaire puisse avoir lieu d’ici 2025. Il faudra ensuite composer avec le quorum, éternel obstacle des référendums. Mais il est encore temps pour cela.

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Aussi parce que dans ce cas le comité de promotion est véritablement varié : « Nous travaillons à la création d’un comité de promotion aussi large et transversal que possible, dans lequel toutes les forces, associations et personnalités qui partagent l’objectif de mettre fin à une autonomie différenciée destinée à inévitablement augmenter les écarts territoriaux et les inégalités déjà insupportables sous toutes les latitudes, compromettant les perspectives de croissance et de cohésion sociale de toute l’Italie”, lit-on dans une note commune à l’issue de la réunion de ce matin. Parmi les principales forces politiques, le Pd, le M5s, l’Avs, + Europa sont déjà sur le terrain. Mais le front pourrait aussi s’élargir vers le centre. Des contacts sont déjà en cours.

Et pendant ce temps le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi, concours : « De notre côté, nous avons réitéré la nécessité pour le gouvernement d’activer en urgence la plateforme de collecte de signatures en ligne qui attend désormais depuis deux ans, comme l’exige la loi. Il est clair que l’exécutif Meloni ralentit l’activation de la plateforme par crainte de consultations référendaires qui démanteleraient les deux principales réformes de la droite : l’autonomie et le premier ministre. Il s’agit d’un voyage antidémocratique très grave : Meloni, Nordio et Mantovano activent la plateforme et échappent à l’illégalité”.

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