Cas Aler aux victimes «Projet avec Aida»

Cas Aler aux victimes «Projet avec Aida»
Cas Aler aux victimes «Projet avec Aida»

CRÉMONE – L’attribution des logements d’Aler aux femmes victimes de violences est un projet expérimental relatif à l’identification de foyers pour femmes victimes de violences, démarré en 2023 et qui se concrétise ces derniers jours, dont la mise en œuvre implique des aspects d’organisation et de gestion triangulés entre Région Lombardie, Aler Brescia-Crémone-MantoueCentres anti-violences à compétence territoriale.

«Pour nous, volontaires du Centre Anti-Violence Aida, c’est une transition très important parce qu’il reconnaît une bataille de plusieurs années menée par les centres pour attribuer des logements aux victimes de violences. Il n’y a pas d’autonomie si vous n’avez pas de logement et très souvent, les femmes victimes de violences sont contraintes de quitter le domicile familial seules ou avec leurs fils et filles — ils expliquent Elena Guerreschiprésident d’Aida et Simona Frassi, vice-président et coordinateur du projet —. A Crémone, le projet est destiné à deux femmes soutenues par le centre et en voie d’échapper à la violence depuis un certain temps, pour qui l’acquisition de l’autonomie en matière de logement constitue un objectif très important».

Le projet impliquera le Centre anti-violence Aida pour les cinq prochaines années en tant que bénéficiaire de la location et de la gestion de tout ce qui concerne la cession des appartements eux-mêmes. «En tant que Centre Anti-Violence, nous espérons que c’est le début d’une réalité vertueuse, qui comble en partie le sentiment de profonde injustice subies par les femmes qui sont maltraitées et même contraintes d’abandonner leur foyer pour des raisons de sécurité personnelle et celle de leurs enfants”.

Le projet Region and Aler trace une voie pour fournir un réponse au problème de logement des femmes victimes de violences: une fois le chemin vers l’indépendance parcouru, en effet, pour beaucoup d’entre eux, il est complexe de pouvoir trouver un logement décent à des coûts abordables sur le marché privé, en particulier pour les femmes étrangères. «Mais le mérite de ce projet réside aussi dans reconnaissance du rôle stratégique des Centres Anti-Violence, qui est chargé d’identifier les bénéficiaires du projet et de mettre en œuvre l’action – ajoutent-ils -. Le Centre Anti-Violence vient, à juste titre, reconnu comme protagoniste des politiques et des actions de lutte et de prévention de la violence. Notre rôle est central car nous ne sommes pas seulement l’un des premiers lieux d’accueil des femmesdonc capables de favoriser l’émergence du phénomène, mais grâce à notre travail et nos particularités, nous pouvons recueillir les demandes des femmes en déployant tous les outils, ressources, projets et actions nécessaires à l’issue positive de la sortie de la violence, en coordination avec tous les sujets du Réseau”.

«Au cours des cinq dernières années, nous avons travaillé en contact permanent avec services publics à différents niveaux et avec réalités privées du territoire qui traitent des violences faites aux femmes : nous avons renouvelé la gestion du refuge, ouvert un nouvelle maison pour la semi-autonomie (tous deux inscrits au registre régional), nous avons construit relations importantes avec les services sociaux en activant le travail en micro-équipes pour assurer une plus grande efficacité dans la gestion intégrée, nous avons participé à des projets Lia visant le placement, nous avons organisé de nombreux projets de sensibilisation principalement dans les écoles mais aussi avec les municipalités et les entreprises locales, et la liste des activités pourrait encore être très longue. Enfin, il convient de rappeler que ces derniers mois, nous avons a inauguré le nouveau siège, pour garantir aux femmes un espace plus accueillant et disposer d’un environnement plus adapté au travail que nous exerçons. En substance, le projet avec Aler et la Région n’est que le dernier d’un longue série d’activités que l’Association Aïda a créée pour le protection et soutien aux femmes victimes de violencestout cela grâce à la générosité et les compétences de nos opérateurs, principalement bénévole. À l’heure actuelle, le projet le plus ambitieux que nous envisageons de réaliser, dès que nous parviendrons à intercepter des appels d’offres adéquats, est celui d’un nouvelle structure d’accueil destinée au placement des femmes en situation d’urgence», concluent Guerreschi et Frassi.

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