![La brique tient le coup. Un habitant d’Arezzo sur quatre investit 170 mille euros. Les banlieues sont meilleures](https://fr.italy24.press/temp/resized/medium_2024-06-29-8d4149883e.jpg)
Trois habitants d’Arezzo sur quatre achètent des maisons à moins de 170 000 euros. Seulement un sur mille dépasse 630 mille euros. C’est ce que révèle une étude du groupe de recherche Tecnocasa, qui a établi la disponibilité des dépenses des acheteurs toscans pour les achats importants. On sait qu’Arezzo est la dernière capitale immobilière de la région : ancienne, ne suivant pas le temps, et donc avec une valeur des maisons relativement faible par rapport à la moyenne de la Toscane. En effet : peut-être le plus bas, « record » – pour ainsi dire – que nous concurrençons avec Pistoia dont les prix sont au coude à coude avec ceux de notre ville, voire peut-être inférieurs selon les dernières données. À Arezzo, en moyenne – en citant les données d’Immobiliare.it, cette fois – le prix varie de 900 euros le mètre carré en banlieue à 2143 euros dans le centre historique. Avec une moyenne approximative d’environ 1700 euros. À Pistoia, selon les dernières données, encore moins : même pas 1600 euros le mètre carré. En bref, acheter une maison dans la région d’Arezzo en vaut finalement la peine, même s’il faudra peut-être ensuite « mettre la main dessus » et réaliser cette série d’interventions qui tourmentent les rêves des acheteurs obligés de revoir le budget intervention après intervention. . Des acheteurs qui dans la grande majorité des cas restent en dessous de 170 mille euros. Il y a trois habitants d’Arezzo sur quatre qui ne dépassent pas ce plafond. Pour être précis, 33,5% achètent une résidence pour moins de 120 mille euros, alors que la grande majorité reste entre 120 et 169 mille. Une somme avec laquelle vous pourrez peut-être même acheter un appartement de quatre pièces avec jardin à Arezzo, peut-être en périphérie bien sûr ; mais qui à Florence signifie pouvoir s’offrir, si tout va bien, un studio ou un deux pièces. Et en effet à Florence seulement 4,4% des acheteurs achètent une maison à moins de 119 mille euros : la raison est simple, ils ne sont pas là. Mais en fin de compte, nous parlons d’une des villes les plus chères d’Italie qui souffre de la boucle des locations à court terme, pour dire l’un des nombreux mécanismes du marché immobilier florentin qui oblige ceux qui vivent dans la capitale régionale à brûlent la moitié de leur salaire en loyer. Une toute autre histoire à Arezzo où rares sont les achats dépassant 170 mille euros qui sont effectués par seulement un habitant d’Arezzo sur quatre. Seuls 15 % des acheteurs dépensent entre 170 000 euros et 250 000 euros, tandis qu’une tranche encore plus petite, 6,2 %, dépense 349 000 euros. D’autre part, la part des habitants d’Arezzo est inférieure à 2% et atteint 630 mille euros, tandis que seulement une personne sur mille d’Arezzo achète la “villa” d’une valeur supérieure à 630 mille euros.