Situé au cœur du centre-ville de Reims, dans le prolongement des Promenades, le parc de la Patte d’Oie accueille un joli kiosque, plusieurs points d’eau, des jeux pour enfants, une végétation abondante et, depuis quelques jours, des poubelles situées à l’entrée, sur lesquelles on peut lire : « Parc sans tabac ».
Après les aires de jeux, c’est désormais dans l’intégralité de cet espace vert de 3,7 hectares qu’il interdit de fumer et de « vapoter ». L’inauguration de cette zone sans tabac a été matérialisée en marge de l’Assemblée générale nationale de La Ligue contre le cancer, organisée à Reims les 26 et 27 juin, partenaire de la ville dans cette initiative. La première pour un parc municipal.
« Sans transformer Reims en une ville de prohibition »
« Le choix de ce parc n’est pas anodin, car il est fréquenté par de nombreuses familles et enfants, ce qui rend l’initiative d’autant plus significative, explique le service communication de la ville de Reims. L’extension de cette initiative au parc de la Patte d’Oie vise à sensibiliser les habitants aux conséquences du tabagisme et à dénormaliser son usage, sans pour autant transformer Reims en une ville de prohibition. »
La ville s’est déjà engagée dans une démarche similaire aux abords de quatre écoles, où les cigarettes sont prohibées dans un rayon de 50 mètres. Elle annonce que « dès novembre 2024, 20 nouvelles écoles élémentaires municipales seront labellisées espace sans tabac » et vise à étendre la consigne aux 49 établissements de la ville d’ici à 2026. L’objectif avancé est de protéger les enfants du tabagisme passif et de ses conséquences néfastes pour la santé, de dénormaliser l’usage de la cigarette, notamment auprès des plus jeunes, et de protéger l’environnement en évitant que des mégots soient abandonnés autour des écoles. Engagée aux côtés des collectivités de la France entière, la Ligue contre le cancer a contribué à labelliser plus de 7 000 espaces sans tabac dans 73 départements. Elle rappelle que le tabagisme est à l’origine de 75 000 décès en France chaque année, soit 13 % du total des décès.
