Vélo, marche, voiture… Que va changer le trambus sur la circulation à Rennes ?

Avec l’arrivée du trambus, la Ville de Rennes prévoit de changer les plans de circulation dans plusieurs quartiers de la capitale bretonne, plus précisément là où les futures lignes circuleront.

La forte augmentation du trafic vélo à Rennes combinée à l’inconfort ressenti par les piétons va nous amener à redistribuer plusieurs espaces de la ville notamment en séparant davantage les voies piétonnes et cyclables.

Des associations pro-vélo et pro-marche, comme Rayons d’actionrevendiquent justement une plus grande séparation des voies cyclables et piétonnes dans un souci de sécurité des usagers. - Rennes vous partage quelques dessins d’architectes.

Quelques exemples

Ces esquisses des futurs aménagements, présentées par la Ville de Rennes, permettent de mieux visualiser ce qui va changer pour les habitants.

Les trottoirs et les voies piétonnes seront par exemple beaucoup plus larges le long de la rue de Lorient, aux abords du Roazhon Parkmais aussi rue de Fougères et rue Louis Guilloux.

Les voies cyclables, elles aussi, semblent mieux séparées des espaces dédiés aux piétons, aux voitures, ainsi qu’aux bus et trambus.

Les zones de rencontres, présentes actuellement sur le mail François Mitterrand et largement critiquées par les riverains, paraissent absentes des futurs aménagements. Pour autant, l’esquisse du mail manque de clarté, notamment du côté de la circulation le long des façades et des commerces. Là où les critiques sont les plus vives.

Voici sinon quelques exemples dans d’autres zones de la ville, comme ici rue Jean-Baptiste de la Salle, avenue de Cucillé, avenue Gaston Berger, rue Germain Dulac et rue de la Rigourdière.

Moins d’espace pour les voitures

Un constat enfin : les transports en commun (bus, tram…) et lisez modes de mobilité douce (vélos, trottinettes, marche…) prendront à l’avenir une place plus importante, et ce, au détriment des automobilistes et des voitures.

Les esquisses montrent parfois une réduction par deux des routes dédiées aux voitures. Ce qui laisse craindre plus d’embouteillages dans le cas où le trafic voiture ne baisse pas considérablement d’ici à 2030.

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