AUTONOMIE, LA VÉNÉTIE EXIGE LES NEUF PREMIERS SUJETS

AUTONOMIE, LA VÉNÉTIE EXIGE LES NEUF PREMIERS SUJETS
AUTONOMIE, LA VÉNÉTIE EXIGE LES NEUF PREMIERS SUJETS

AUTONOMIE, LA VÉNÉTIE EXIGE LES NEUF PREMIERS SUJETS

La Vénétie active les procédures pour reprendre les négociations sur l’autonomie avec le gouvernement. “Nous ne les commençons pas, mais nous les reprenons”, annonce depuis Venise le président Zaia, flanqué de ses conseillers. Pour ce faire, il a signé avec un coup de théâtre la lettre au Palais Chigi avec la même plume qui, il y a sept ans, avait lancé le processus du référendum consultatif sur l’autonomie de la région. Après l’approbation le 19 juin de la loi sur l’autonomie différenciée, promulguée par le chef de l’État le 26 juin et publiée au Journal officiel samedi dernier, la lettre envoyée à Rome a une signification profonde : avec cette demande, la Vénétie demande officiellement que que les dialogues soient rouverts pour l’attribution à la région des neuf premiers sujets, ceux qui ne nécessitent pas la définition des Niveaux Essentiels de Performance : Organisation de la justice de paix, relations internationales et relations avec l’UE, commerce avec l’étranger, professions, protection civile, sécurité sociale complémentaire et complémentaire, coordination des finances publiques et fiscales, caisses d’épargne et établissements régionaux de crédit foncier et agricole. Zaia demande au gouvernement d’entamer les négociations : la Vénétie espère que le prix pourra être obtenu d’ici la fin de l’année.

La bataille politique ne fait que commencer. Alors que l’opposition parle d’un référendum d’abrogation et commence à étudier la collecte de signatures pour tenter d’annuler le projet de loi Calderoli qui vient d’être approuvé, l’espoir est que les juges constitutionnels examinent tous les aspects d’une loi souhaitée et approuvée par le Parlement conformément avec un principe constitutionnel, avant d’éventuellement donner le feu vert à une consultation populaire pour l’éliminer. Les cinq régions actuellement gouvernées par des conseils de gauche – Toscane, Émilie, Pouilles, Campanie et Sardaigne – pourraient le demander même sans recueillir les 500 000 signatures requises, comme l’exige la Constitution, mais il est certain que la consultation populaire reste le grand bugaboo. aujourd’hui, sur l’ensemble du projet autonomiste. Plus encore que les LEP, qu’il faudra définir dans les deux prochaines années pour tenter ensuite de donner le feu vert aux dix autres sujets importants : de l’énergie aux réseaux de transports, de la recherche scientifique à la protection du patrimoine culturel.

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