Breaking news

Italie, les raisons d’un échec annoncé : de l’absence de dirigeants au manque total de culture

Italie, les raisons d’un échec annoncé : de l’absence de dirigeants au manque total de culture
Italie, les raisons d’un échec annoncé : de l’absence de dirigeants au manque total de culture

minute 98, CroatieItalie: Calafiori conduit sur le terrain, échange avec Frattesi puis téléchargez pour Zaccagni qui bat avec sa main droite Livaković. Italie Dans. Croatie dehors. “Miracle” ce n’est qu’ainsi qu’il peut être défini. En plus du miracle de cette course, il y en a un autre : Allemagne, France, Portugal, Belgique et Espagne de l’autre côté du plateau. huitièmes de finale, SuisseItalie. Minute 37. Vargas à l’intérieur pour Freuler qui contrôle et bat avec son pied gauche Donnarumma. “D’accord, maintenant dans la pause Spalletti donne le choc et on le reprend”. Spoiler : ça ne sera pas comme ça. 1ère minute de la seconde mi-temps. Vargaslaissé très libre, relève la tête et met le ballon dans la lucarne. Il n’y a plus rien à dire : nous sommes dehors ! Contre le Suisse, qui nous a dominés. Sortir sans jouer, sans âme, sans colère et sans fierté.

LES LEADERS MANQUENT

Au cours de l’expédition italienne en Allemagne, beaucoup ont tenté de comparer l’équipe nationale gagnante à Wembley à celle de Spalletti. Il n’y a pas d’histoire. La discussion ne s’ouvre même pas pour plusieurs raisons. 1er, Mancini il cultive et entraîne cette équipe depuis un certain temps, car il devient entraîneur en 2018 et le championnat continental aura lieu en 2021. Deuxièmement, l’enthousiasme. Le football est un sport tactique, physique, technique mais aussi mental. Que’Italie il débute son Championnat d’Europe à domicile, remporte 3 matchs sur 3 et atteint la phase d’élimination directe avec ce qu’on appelle “le vent dans les voiles”. 3ème, manque de dirigeants. Il manque des dieux à cette équipe nationale Chiellinide la Bonuccide la Verratti je l’ai donné Florence. Il n’a aucun défaut Spalletti2 d’entre eux se sont arrêtés et les 2 autres jouent peu et mal respectivement au Qatar et à al Milan.

Les Azzurri comptent deux grands joueurs : le gardien et Barella. Le problème est le suivant : Donnarumma il devient MVP en 2021 dans une équipe où il ne devait penser qu’à économiser, dans celle-ci il est capitaine et par conséquent automatiquement leader. Gigio est très fort et cela ne fait aucun doute, mais ce n’est pas un leader, ce n’est pas Buffon. En ce qui concerne Barella, Nicolò devient un milieu de terrain valant 70/80 millions grâce à une équipe, leInter, ce qui fait de la force du groupe son arme gagnante. Une force, une unité et une stabilité du groupe que souvent le Sarde lui-même, surtout dans les moments difficiles, risquait de saper avec ses plaintes envers ses coéquipiers (celle contre Lucaku) et sa mauvaise attitude qui démontre à quel point il ne peut pas être un leader.

LES JEUNES MANQUENT

Combien de fois avons-nous entendu : “En Italie, nous ne donnons pas de place aux jeunes”. Un grand nombre de fois. Dans cette revue, surtout après le défi de Espagnedans lequel les 60 millions d’entraîneurs italiens ont pu voir de près Lamine Yamal, le sommet est atteint. Le problème n’est pas l’espace accordé aux jeunes, le problème est que souvent ils ne méritent pas l’espace demandé. S’il y en avait un en Italie Yamal jouerait certainement, mais il n’existe pas. Camarda? On verra l’année prochaine en Serie C. Il faut mériter l’espace, car la Serie A est un championnat extrêmement compétitif grâce aux nombreux étrangers. Deux des meilleurs espoirs de notre tournoi national : Soulé, argentin et Yildiz, turc, pas d’italien. Nos jeunes joueurs se retrouvent souvent en Serie B, où le rythme et la pression sont bien moindres.

CULTURE MANQUE

Dans notre pays, nous aimons le football infiniment, bien plus qu’ailleurs. Mais cet amour irrationnel nous égare souvent, plus que jamais depuis vingt ans. Contrairement à d’autres pays, nous accordons trop d’importance au résultat et non à la manière dont nous y parvenons. Au lieu de travailler sérieusement à bâtir une structure solide qui nous permette de rester constamment aux plus hauts niveaux, même les plus hautes fonctions fédérales se laissent influencer par un seul événement ou une poignée de matches. Revenons à 2021 : Bonucci n’égalise pas l’objectif de Shaw el’Angleterre c’est un champion. Serait-ce un échec ? Non. Et pas parce que vous êtes arrivé en finale, mais à cause de la manière dont vous y êtes arrivé : jouer à un football sacrément moderne et beau. CroatieItalie: Zaccagni il met le ballon dans la lucarne, 1-1 et nous sommes qualifiés. ET un succès? Non. Parce que de la façon dont vous avez joué, vous deviez perdre et un match nul ne fait que mettre vos difficultés sous le tapis. Nous devrions prendre le Espagne à titre d’exemple : jusqu’en 2008, une vie sans victoire (juste le Championnat d’Europe à domicile en 1964), mais une vie de football et de formation des talents du futur.

Et puis, dans notre cas, l’exemple le plus évident est Spalletti. Meilleur entraîneur italien après avoir remporté le Scudetto avec Naplesl’entraîneur parfait pour l’avenir Mancini et puis, au bout de moins d’un an, il n’y comprend plus rien et doit démissionner. Tout le monde est coupable de cet échec annoncé: joueurs, entraîneur, staff, ligue, supporters, presse (dans un ordre strict). Et peut-être que le choix de ne pas exonérer le commissaire technique, mais de lui permettre de poursuivre le travail commencé il y a seulement quelques mois, pourrait être le premier pas vers la construction d’une structure qui dure dans le long terme et qui amorce véritablement un nouveau cap. Ce n’est pas le “changement pour faire un changement” habituel qui n’arrive jamais rapidement. Quoi qu’il en soit, il faut maintenant retrousser nos manches, car c’est une énième Coupe du monde sans notre bien-aimé. Italie ce ne serait plus acceptable.

PREV La Campanie prête à demander un référendum sur l’autonomie
NEXT Soins de santé, les listes d’attente diminuent également dans la région de Padoue : les données