Surveillance Goletta Verde de la « santé » de notre mer : trois zones polluées dans la région de Savone

Surveillance Goletta Verde de la « santé » de notre mer : trois zones polluées dans la région de Savone
Surveillance Goletta Verde de la « santé » de notre mer : trois zones polluées dans la région de Savone

Ligurie. Parmi les échantillons prélevés dans la province de Savone en dehors des limites figurent les points situés à l’embouchure du torrent Maremola, à Pietra Ligure, qui se sont révélés très pollués, l’échantillon prélevé à l’embouchure de la rivière Centa à Albenga et celui à l’embouchure de la rivière Pora à Finale Ligure, qui se sont toutes deux révélées polluées. Dans les limites, l’échantillon prélevé en mer, près de l’embouchure du canal sur le front de mer Diaz 161 à Ceriale et celui près de l’embouchure du ruisseau Quiliano, également à Finale Ligure.

Telle est la situation dans la région de Savone sur les données de surveillance de Goletta Verde en Ligurie sur l’état de notre mer et de nos côtes, présentées aujourd’hui à Gênes en présence de Federica Barbera, porte-parole de Goletta Verde, Stefano Bigliazzi, président de Legambiente Liguria, Michele Solari de Barchelettriche srl, Claudio Oliva, directeur du Genoa Blue District, Davide D’Arena, coordinateur du suivi des baignades d’Arpal, Maurizio Arcidiacono, responsable CONOU de la coordination de la zone Nord-Ouest, et Federico Borromeo, directeur de Legambiente Liguria.

L’échantillonnage sur les côtes ligures a été réalisé du 17 au 19 juin 2024 : au total 23 points ont été examinés en Ligurie, répartis le long des provinces d’Imperia, Savone, Gênes et La Spezia, 10 échantillons ont été prélevés à l’embouchure des rivières et des canaux. , 13 ceux pris en mer. Parmi les 11 échantillons qui se sont révélés hors des limites légales suite aux analyses microbiologiques effectuées par les laboratoires de la zone, 6 ont été jugés pollués et 5 ont été jugés très pollués, comme l’a établi Legambiente pour des échantillons qui dépassent plus du double des limites réglementaires.

« Les données de surveillance de Goletta Verde en Ligurie mettent une fois de plus en évidence les difficultés de notre pays en matière d’épuration de l’eau – déclare Federica Barbera, porte-parole de Goletta Verde. Nous sommes préoccupés par l’échantillonnage effectué à Monterosso al Mare et qui s’est révélé fortement pollué, et nous espérons qu’une zone aussi vertueuse que celle des Cinque Terre travaillera pour trouver les causes de ce résultat et mettra en œuvre les interventions nécessaires. N’oublions pas qu’il existe 4 procédures d’infraction qui pèsent sur l’Italie en raison du non-respect de la directive sur les eaux usées ; le dernier est encore en phase d’enquête, les trois premiers ont déjà abouti à une condamnation et surtout le premier, remontant à 2004, a atteint le point d’une sanction financière. D’un point de vue économique, notre pays, l’Italie, a déjà payé des amendes de plus de 142 millions d’euros. »

« Comme cela se produit depuis des années, les résultats des prélèvements d’échantillons à l’embouchure des rivières ligures mettent en évidence des problèmes critiques constants dans le système de purification de l’eau – déclare Stefano Bigliazzi, président de Legambiente Liguria. Le problème doit être résolu en amont : rendre le système d’épuration plus efficace pour garantir la résolution de ces problèmes critiques. Nous devons également mieux signaler, avec des affiches spécifiques, l’interdiction de se baigner dans les embouchures des rivières, car même lors de notre échantillonnage, nous avons vu de nombreux citoyens se baigner dans des eaux qui devraient être interdites à la baignade, ce qui constitue un risque pour la santé des personnes”.

Lors de son escale en Ligurie, Goletta Verde a également organisé un blitz devant l’île de Palmaria, arborant la banderole « Ne touchez pas à Palmaria » pendant la navigation. Assez de béton, assez de spéculations. L’île de Palmaria a besoin d’un modèle qui mette au centre ses vocations environnementales, historiques et culturelles.

Et enfin : « L’épuration reste l’un des points sensibles de notre pays, avec 910 agglomérations pour lesquelles des situations de non-respect des exigences de la directive eaux usées (91/271/CE) ont été détectées. Selon les dernières données disponibles du MASE (décembre 2023), en Ligurie, il y a encore 9 agglomérations en procédure d’infraction (Andora, Diano Marina, Alassio, Albenga, Arenzano, Sestri Levante, Lavagna, Rapallo et Riva Trigoso) avec une charge totale générée égale à 240 700 équivalents habitants”.

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