d’Ardea à Santa Marinella

d’Ardea à Santa Marinella
d’Ardea à Santa Marinella

Limites et interdits, mesures prises au centimètre près qui déroutent les stations balnéaires et irritent les vacanciers car il est tout sauf simple de s’extirper du dédale des “escales plongée” sur les plages de la côte nord de Rome. Si la descente vers San Felice et Sabaudia est une “flamme” bleue, du côté opposé le paysage est noir jusqu’à Tarquinia. En avril dernier, la Région du Latium, sur la base des conclusions de l’ARPA, a signé un décret dans lequel dix communes côtières ont été classées sous le drapeau noir. Qu’est-ce que ça veut dire? Qu’il existe des étendues de côte mais aussi des lacs où, pour l’essentiel, la baignade n’est pas autorisée ou en tout cas est sanctionnée par ceux qui la pratiquent. Sans préjudice de la nécessité et de l’existence des contrôles nécessaires.

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LE CLASSEMENT

Le classement a lieu chaque année, les « Pavillons Bleus », établis au niveau international depuis 1987, représentent une reconnaissance pour les administrations municipales côtières en matière de gestion des questions environnementales, avec une référence particulière à la protection de l’écosystème marin. En revanche, les «drapeaux noirs». Et dans le Latium, il y en a plusieurs qui touchent les provinces de Rome et de Viterbe. Mais les zones balisées sont proches des embouchures et donc les différents établissements proches d’elles sont en difficulté car marquer une certaine limite en mer n’est pas la même chose que le faire à terre. Cependant, la liste comprend, en laissant de côté Tarquinia (près de la rivière Marta) et Montalto di Castro (de Tenuta Marchese Guglielmi à Foce Fiume Fiora), des communes très fréquentées par les Romains. Il va de Santa Marinella à Cerveteri, en passant par Ladispoli, Fiumicino, Pomezia, Ardea, Anzio et Nettuno. Mais comme mentionné, ce n’est pas toute la côte négligée par les différentes communes qui est interdite. Seuls les traits qui sont également indiqués. À Santa Marinella, par exemple, l’arrêt concerne la zone du petit port jusqu’à Foce Fosso Santa Maria Morgana, à Anzio la partie du port et la zone de Foce Fosso Cavallo Morto. A Nettuno depuis le port 300 mètres à gauche jusqu’à Fosso Loricina. À Ardea, les zones « interdites » comprennent les embouchures du Fosso del Diavolo, le fossé de Caffarilla, le fossé de Cavallo Morto, le Foce Canale Biffi, la droite de la Foce Rio Torto. “Oui, mais jusqu’où à droite ?”, ont demandé certains habitants. Il est clair que ce classement, bien que prudent, basé sur les conclusions de l’ARPA, génère le chaos parmi ceux qui ont loué des parasols et des transats même pour toute la saison, car la mer l’enseigne, puis il y a les courants à gérer.

SANTÉ

«Les interdictions préventives à proximité des rivières sont un aspect technique difficile à résoudre». La parole est Filippo Moretti, biologiste et chercheur Enea (Agence nationale des nouvelles technologies, de l’énergie et du développement durable). Les stations balnéaires et les maires font pression pour modifier la réglementation sur la baignade en mer mais, selon Moretti, d’une certaine manière, l’État tend à protéger les baigneurs par mesure de précaution. «Surtout en été – explique l’expert – il pourrait y avoir une concentration de bactéries dans les fossés, également due à la stagnation de l’eau. Une contamination bactérienne qui, peut-être dans quelques jours, risquerait de se retrouver dans la mer. Et les entérocoques sont capables de survivre même à des températures élevées. Je comprends évidemment les maires et les opérateurs du secteur qui se sentent lésés d’une manière ou d’une autre. Ladispoli, par exemple, est l’une des localités les plus pénalisées car deux rivières se jettent dans le centre, coupant au moins 800 mètres de baignade. Et si des contrôles ponctuels étaient effectués quotidiennement ? «La situation ne changerait pas beaucoup – conclut Moretti – car les résultats des analyses ne seraient pas immédiats précisément parce qu’il y a une période d’incubation».

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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