Communiqué de presse 1er juillet 2024 La région Vénétie transmet au Gouvernement sa demande d’autonomie différenciée

Publié le 1 juillet 2024

L’avoir crié sans cesse pendant près de 6 ans – sur les places, dans les assemblées, dans les séminaires de formation – n’a pas suffi. Aujourd’hui, malheureusement, nous avons la preuve définitive que nous n’étions pas alarmistes ; quelques jours après la signature du Président de la République Mattarella sur la loi Calderoli, définitivement approuvée à la Chambre le 19 juin, le processus de fragmentation des institutions publiques commence sans relâche, bouleversant les dispositions de l’art. 5 de la Constitution.

Le président de la Région Vénétie, Luca Zaia, a commencé, sans perdre de temps, à formuler ses propres revendications. Tout d’abord, il demande les 9 premières matières non LEP, c’est-à-dire les matières qui, parmi les 23 disponibles, ne nécessitent pas de détermination des niveaux de performance essentiels ; il s’agit de l’Organisation pour la justice pour la paix ; Relations internationales et européennes de la région ; Commerce extérieur; Les professions; Protection civile; Sécurité sociale complémentaire et supplémentaire ; Coordination des finances publiques et du système fiscal ; Caisses d’épargne, banques rurales, sociétés régionales de crédit ; Institutions régionales de crédit foncier et agricole.

Zaia transmet sa demande “cuit et mangé” à travers une note officielle, par laquelle la Région Vénétie demande la reprise du processus d’obtention d’une autonomie différenciée. Les 9 sujets non Lep (dont la demande immédiate est prévue par l’art. 4 de la loi Calderoli) sont tous extrêmement lourds, fortement liés à notre vie quotidienne. Mais il y a plus : dans la même note, il est demandé « d’ajouter, pour une première enquête sur les profils d’attribution les plus complexes », également les sujets « Lep », objet du pré-accord de 2018 : Politiques du travail, Éducation, Santé, Protection de l’environnement et de l’écosystème. Nous sommes à un pas de la réalisation de la « sécession des riches » : le texte a désormais force de loi. Et, comme il est évident, aucune assurance verbale préalablement exprimée n’empêchera le transfert d’une partie de notre vie publique et privée au pouvoir législatif exclusif des régions qui le demandent ; la relative institutionnalisation des inégalités entre le Nord et le Sud ; la pénalisation et la précarisation accrues de ceux qui subissent déjà des désavantages économiques et sociaux, où qu’ils vivent.

Les Comités pour le retrait de toute autonomie différenciée, l’unité de la République, l’égalité des droits et la Table ronde NOAD font appel à la sensibilité démocratique de ceux qui ont encore à cœur la République italienne.

La mobilisation doit reprendre de manière intransigeante, signer la question référendaire est une obligation morale et une nécessité politique. Arrêtons-les !

Tableau No Autonomie différenciée
Comité national pour le retrait de toute autonomie différenciée, l’égalité des droits et l’unité de la République

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