Harcèlement au travail: les signalements ont triplé en Lombardie

Harcèlement au travail: les signalements ont triplé en Lombardie
Harcèlement au travail: les signalements ont triplé en Lombardie

Milan – La longue vague du Moi aussi, avec les grands noms du divertissement qui ont dénoncé le harcèlement sexuel et le chantage, pour mettre un terme au harcèlement dans le monde du travail qui continue de toucher un bon pourcentage de travailleuses. En 2022-2023, on estime que, en ce qui concerne le Lombardie, 14,9% des femmes âgées de 15 à 70 ans, qui travaillent ou ont travaillé, ont subi du harcèlement sexuel au travail tout au long de leur vie ; chez les hommes, ce pourcentage tombe à 2,5 %. Ce sont des pourcentages plus élevés que la moyenne italienne de 13,5% pour les femmes et 2,4% pour les hommes, photographiée par l’Istat dans l’enquête sur la sécurité des citoyens réalisée en 2022-2023. Les pourcentages augmentent fortement si l’on considère que dans les enquêtes précédentes, pas plus de 5 % des travailleuses déclaraient avoir été victimes de harcèlement. Toutes les tranches d’âge sont concernées, avec des concentrations plus élevées chez les plus jeunes (21,5 % ont entre 15 et 24 ans).

Quel genre de harcèlement est-ce qu’on parle ? Ceux qui sont plus fréquents sont les regards inappropriés et obscènes qui ont mis la victime mal à l’aise et des propositions inappropriées de sortir ensemble qui ont offensé, humilié ou intimidé le(s) destinataire(s). Ensuite, il y a les blagues obscènes à caractère sexuel ou commentaires offensants sur le corps ou la vie privée, tentatives de contact physique contre la volonté de la victime, avances inappropriées, humiliantes ou offensantes sur les réseaux sociaux. Istat met en évidence, pour la première fois, précisément le rôle du web : réseaux sociaux, email, chat ils deviennent des lieux de harcèlement au travail. Un pourcentage égal à 2,6% de femmes et 0,2% d’hommes sont victimes de harcèlement physique. Cette dernière a particulièrement agi sur les tranches plus jeunes de la population touchées par l’enquête, avec une prévalence de 3,4% chez les jeunes entre 15 et 24 ans.

En regardant la situation professionnelle des victimes, pour les hommes, les postes les plus élevés, les managers, les entrepreneurs et les indépendants prédominent avec 4,4% et les travailleurs indépendants (3,4%), tandis que parmi les Les travailleuses sont plus à risque (16,4%) ainsi que les employées de bureau et les cadres (15,0%). Les épisodes de harcèlement ne sont pas des cas isolés : pour les femmes, la répétitivité est plus fréquente que pour les hommes. Les hommes comme les femmes le signalent rarement : parmi les femmes, seules 2,3 % ont contacté la police et 2,1 % d’autres institutions officielles. En Lombardie, dans la plupart des cas, il n’existe pas de cours de formation sur le lieu de travail pour expliquer aux victimes quoi faire en cas de harcèlement : seulement 33 % des femmes ont répondu positivement, contre 23,5 % des hommes ; par ailleurs, 68 % des femmes ne disposent d’aucune référence vers laquelle se tourner pour obtenir de l’aide, et il en va de même pour les hommes. Le phénomène du chantage sexuel pour être embauché ou pour avancer dans une carrière reste également présent : en Lombardie, 2,1% des travailleuses en ont été victimes.

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