Erica Mou de Bisceglia s’arrête à Bari

Erica Mou de Bisceglia s’arrête à Bari
Erica Mou de Bisceglia s’arrête à Bari
Sera Erica Mou, originaire de Bisceglia, pour transformer les sons et les traditions des Pouilles en musique. Après la publication le 7 juin dernier du single et du clip intitulé “La festa del santo”, la tournée de l’artiste aux multiples facettes, invitée par l’événement live Cubo, s’arrêtera aujourd’hui à 21h15 à l’Unahotels Regina de Bari. accompagné de Flavia Massimo au violoncelle et du multi-instrumentiste Molla, avec qui il partage la scène depuis quelques temps.

Le nouveau single raconte une fête de village, mêlant l’excitation et la dépaysement typiques de ces événements. La sortie était accompagnée d’un clip vidéo réalisé par Giacomo Citro, tourné à l’occasion de la fête des saints martyrs Mauro, Sergio et Pantaleone et réalisé avec le soutien de la Commune de Bisceglie. Pour en savoir plus sur son nouveau projet musical et comprendre l’importance du territoire qui est le protagoniste de ses chansons, nous l’avons interviewée.

D’origine bisceglie mais aujourd’hui de renommée internationale. Comment c’était de partir du Sud ? Quelles difficultés ou avantages avez-vous trouvés dans votre parcours musical ?
«Je ne connais pas d’autre départ que celui que j’ai fait, en ce qui concerne la grande inspiration que m’ont donnée les lieux que j’appelle chez moi, le lien avec la mer et avec une réalité qu’à l’adolescence nous étions déterminés à vouloir changer en utilisant musique et paroles. Il y a des inconvénients logistiques, c’est clair, une excentricité par rapport au réseau des lieux « qui comptent » et un accent qui suscite souvent des préjugés chez ceux qui l’écoutent. Mais il y a aussi une sorte d’empreinte numérique, une appartenance qui fait de moi ce que je suis.”

Dans le clip vidéo de la fête du saint, il y a de nombreuses références aux Pouilles. Pouquoi? Que voudriez-vous mettre en valeur ?
«La chanson raconte une fête de village dans laquelle se déroule une étrange histoire d’amour. Grâce au réalisateur Giacomo Citro, j’ai également souhaité restituer visuellement cette atmosphère estivale des soirées festives chaotiques et immuables.”

Qui est le saint qui donne son titre à la chanson ?
«Je ne pensais pas à une fête en particulier, c’est une histoire qui sent le Sud, les lumières, les étals et la barbe à papa».

Êtes-vous lié à votre terre?
“Très. Je suis également retourné vivre dans les Pouilles, plus précisément à Bisceglie, après avoir vécu de nombreuses années loin de l’Italie et donc de mon pays natal.”

Y a-t-il d’autres chansons qui parlent des Pouilles ? Si oui, pourquoi consacrer suffisamment d’espace aux lieux et à ce qu’ils représentent pour vous ?
« Les lieux sont toujours une métaphore d’autre chose et une source d’inspiration inépuisable. Il y a de nombreuses chansons dans mon répertoire qui racontent l’histoire des Pouilles. Le refrain de ma chanson la plus connue dit “Je me perds toujours mais je sais toujours dans quelle direction se trouve la mer”. C’est une déclaration d’appartenance, une boussole intérieure qui vous ramène à la maison. Mon roman “Dans la mer, il y a la soif” se déroule dans les Pouilles et même les nouveautés sur lesquelles je travaille ont pour toile de fond les endroits que je connais le mieux.”

Finalement, quel est, le cas échéant, l’objectif de votre nouvel album ?
« L’album que je vais sortir ajoute un morceau, le septième, à ma production discographique. Je n’écris et ne chante pas avec un objectif en tête mais avec la nécessaire suite d’une histoire, une histoire qui continue de m’exciter et qui, je l’espère, saura communiquer les mêmes émotions à ceux qui l’écouteront.”

L’entrée au concert qui se tiendra à Bari est gratuite et ne nécessite que des réservations obligatoires.

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