L’innocence brûle, le destin ment. Et Dieu a son office dans la salle de classe désaffectée d’une école primaire, dans une ancienne salle de classe où s’entassent des statuettes : “des saints, des Christs, des Madones, quelqu’un sans doigt, quelqu’un avec la tête ébréchée, l’oreille coupée, le visage jauni” . C’est là que se déroule la conversation entre l’enseignant et les élèves de l’École des Saints, l’histoire d’ouverture (et le titre) de l’ensemble du recueil : une sorte de rivière mystique qui inondera fatalement, emportant avec elle les vies et les histoires des les protagonistes et les figurants. Et puis les « amants jurés » qui ont défié le destin toute leur vie, les couples qui regrettent la fin du monde, les professeurs qui ont peu à enseigner et qui se confondent entre passion et obsession, eros et thanatos. Pendant ce temps, un visionnaire abandonné par les fidèles cherche la rédemption au milieu d’une pandémie tandis qu’ailleurs, au seuil du nouveau millénaire, le monde est en difficulté et que dans une étouffante nuit provinciale se déroule le dernier acte d’Andrea Chénier, avec le temps qui semble être épuisé. Ce livre étudie les liens entre la vie et la mort, la réalité et l’imagination, en s’interrogeant sur le sens et la nécessité de chaque miracle.
Alessandro Galano (Foggia, 1982). Il est journaliste, enseignant et responsable d’événements à la librairie Ubik de Foggia. Il est responsable de la communication de “Leggo QUINDI Sono – Le jeunes mots”, prix de l’édition indépendante. Il est l’un des fondateurs du journal “Foggia Città Aperta”, collabore avec “L’Edicola del Sud” et écrit sur des livres dans la revue littéraire Satisfiction. Il a fait ses débuts avec le roman L’Homme qui a vendu le monde (Scatole Parlanti, 2021) avec lequel il a remporté le Contre-prix Carver 2022. Avec l’histoire La parte ima, il a remporté la troisième édition du Premio Italo du magazine Risme.