Pordenone, mauvais diagnostic. «Il voulait m’amputer un doigt, mais cela n’a servi à rien. Ils m’ont soigné en diabétologie”

Pordenone, mauvais diagnostic. «Il voulait m’amputer un doigt, mais cela n’a servi à rien. Ils m’ont soigné en diabétologie”
Pordenone, mauvais diagnostic. «Il voulait m’amputer un doigt, mais cela n’a servi à rien. Ils m’ont soigné en diabétologie”

PORDENONE – La plainte a déjà été envoyée au siège de l’Ordre Médical de la province de Pordenone. L’objectif est que les professionnels fassent la lumière sur le comportement d’un de leurs collègues, chirurgien qui travaille à l’hôpital de Pordenone. La plainte a été envoyée par un homme de Fontanafredda qui – selon lui – s’est trouvé impliqué dans une situation véritablement chargée d’émotion, précisément à la lumière du diagnostic du professionnel hospitalier qui – toujours selon l’intéressé, l’a complètement mal diagnostiqué.

LES FAITS

«Si j’avais écouté le médecin de l’hôpital – dit l’homme – je me retrouverais aujourd’hui avec un doigt amputé et toutes les conséquences psychologiques d’une amputation qui en réalité, selon d’autres médecins qui m’ont alors soigné, n’aurait pas été pas du tout nécessaire”. Les faits remontent à il y a quelques semaines. L’homme, gravement diabétique, en raison d’une lacération à un orteil, se rend chez son médecin généraliste pour faire examiner la plaie. Le professionnel de la famille, après l’avoir examiné, a opté pour une visite urgente à l’hôpital par un chirurgien vasculaire étant donné que, selon lui, le doigt présentait un début de nécrose. À ce moment-là, l’homme a reçu, le même jour, une visite à Santa Maria degli Angeli.

LE DIAGNOSTIC

«Vers midi – raconte-t-il – j’ai été appelé à la clinique où un chirurgien, après m’avoir fait une visite de routine et sans m’avoir traité au préalable, a réclamé la nécrose du doigt et m’a conseillé d’être admis immédiatement pour une amputation, m’expliquant que j’étais à haut risque d’évolution possible vers la gangrène. Je dois dire que j’avais peur et j’ai donc décidé de rentrer chez moi, refusant l’hospitalisation, mais étant d’accord que si la blessure s’aggravait, j’irais immédiatement à l’hôpital.” L’homme continue son histoire. «Une fois arrivé à la maison, toujours en contact avec les médecins généralistes d’Asap 2 de Fontanafredda, j’ai réservé une autre visite urgente au service de diabétologie de l’hôpital de Pordenone».

«Il vient de prendre un coup, rentre chez toi», c’est plutôt une fracture. Mauvais diagnostic aux urgences

LE TOURNANT

L’histoire est détaillée, notamment parce que la personne en question a également mentionné les noms, outre les siens, ainsi que ceux des médecins qui l’ont examiné, que nous avons cependant décidé de omettre. «Le diabétologue m’a vu une première fois le 15 mai, puis de nouveau le 29 du même mois. Lors des deux visites, il a effectué le pansement et tous les traitements nécessaires et ainsi, la deuxième fois, il a exclu le diagnostic de nécrose et n’a pas souligné, même lors de la première visite, la nécessité d’une intervention chirurgicale pour amputer mon doigt”.

COLÈRE

Il est facile d’imaginer l’altération de l’homme qui aurait pu se retrouver sans orteil, alors qu’il n’avait pas besoin d’être amputé. » Si je n’avais pas refusé l’hospitalisation – explique-t-il – je me retrouverais désormais avec un doigt de moins, avec des conséquences psycho-physiques et mentales car je suis un sujet sensible et j’ai aussi des problèmes de marche. C’est pourquoi j’ai présenté la plainte à l’Ordre, car je crois qu’il faut clarifier ce sujet, également pour éviter d’autres situations similaires. Évidemment, j’ai joint l’intégralité de la documentation.

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Le Gazzettino

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