NAPLES – Coups de feu sur la Piazzetta Montecalvario. Un commando à moto a tiré une dizaine de balles sur un immeuble lundi à 23 heures. Des explosions séquentielles, disent les habitants, qui ont alerté la police. La police a bouclé le quartier et les médecins légistes ont récupéré cinq douilles d’obus 7×65. Toujours chaud. Les enquêteurs en alerte : c’était déjà arrivé fin mars. Pas seulement. Les balles ont touché la maison de Pietro Savio, fils de l’ancien patron du Quartieri Spagnoli condamné à la prison à vie Mario Savio, connu sous le nom de Marettiello ‘o bellillo. La tension est vive depuis un certain temps dans le centre historique et le préfet Michele de Bari a annoncé des contrôles généralisés dans les Quartiers Espagnols : il faut arrêter l’escalade. Mais revenons au « tronçon » d’hier soir. L’alarme est arrivée au commissariat en pleine nuit : « Coups de feu sur la place ». Une brigade de police est intervenue et lors de l’inspection les douilles d’obus ont été retrouvées. Il n’y a aucun blessé. Un avertissement, soupçonnent les enquêteurs. Les enquêteurs savent que tout s’est passé dans le Quartieri Spagnoli. Le 17 juin, Pietro Savio a été touché par une balle dans la fesse, via Vico Canale, à la Taverna Penta : l’homme de 36 ans n’a pas été grièvement blessé. Une dizaine de coups de feu ont été tirés, selon les enquêteurs. Même avant cela, c’était le 26 mars, il y avait d’autres coups de feu sur la Piazzetta Montecalvario. La police a trouvé une douille d’obus. Pietro Savio a été libéré de prison en septembre. Détenu à Sulmona pendant plusieurs années. Puis dans un atelier. Jusqu’à l’assignation à résidence. L’année dernière, il a purgé sa peine et a été libéré sans mesures. Acquitté dans la maxi enquête contre les Marianos. Défendu depuis plusieurs années par les avocats Francesco Piccirillo et Matilde Pontillo.
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