Toujours 189 jeunes en attente de paiement pour le stage, qui s’est terminé il y a trois ans. Le risque, à ce jour, est que ces personnes ne soient pas payées. Encore une autre preuve de Échec de l’avis 22qui impliquait 1 741 stagiaires, dont seulement 170 ont été embauchés par des entreprises dans lequel ils exerçaient leur activité. “Des milliers d’enfants sans emploi ont été laissés à la rue après avoir été formés, exploités comme travailleurs à bas salaire”, a-t-il déclaré. Oreste Lauria, porte-parole des stagiaires régionaux de l’avis 22 de la Région Sicile -. Après 3 ans, l’histoire des indemnités stagiaires de préavis 22 est sans issue : des centaines de cabinets sont toujours bloqués, enlisés par des vides bureaucratiques non résolus. Une situation anormale à laquelle aucune institution de la Région sicilienne ne veut vraiment faire face ».
Le porte-parole: “Forcé de demander le revenu de citoyenneté”
En tant que porte-parole, Lauria demande l’intervention du président de la Région Sicilienne Renato Schifani, pour trouver la solution pour garantir les droits des stagiaires. Outre le préjudice de la perte des émoluments, aucune possibilité d’emploi n’a été envisagée pour ceux qui sont restés au chômage après le stage effectué. Beaucoup de ces jeunes, selon Lauria, se sont retrouvés contraints de demander le revenu de base comme seule source de subsistance, d’autres vivent dans une situation de précarité sociale, avec de grandes difficultés économiques.
“Les politiques augmentent leur salaire, mais ils ne pensent pas à nous”
“Malgré les énormes difficultés économiques auxquelles le peuple sicilien est contraint de faire face – attaque Lauria – nos “pauvres” parlementaires ont réussi à ajuster leur salaire “misérable” d’environ 900 euros pour le porter à 12 000 euros par mois grâce à une loi régionale diligente de 2014. Cependant, aucun d’entre eux n’a pris la peine d’inclure dans les états financiers un projet visant à favoriser l’emploi de tous les stagiaires siciliens restés au chômage. Nous nous adressons également à tous les parlementaires régionaux – a ajouté Lauria – afin qu’ils prennent acte de notre appartenance en tant qu’anciens stagiaires pendant leur stage, prêtant de la main-d’œuvre au nom de la Région sicilienne et puissent présenter une proposition de travail en faveur des stagiaires pour finalement être inclus dans le monde du travail après avoir été formé par l’avis de l’Avis 22. A ce jour pourtant, nous avons été repris par des stagiaires, utilisés comme ouvriers et renvoyés chez nous comme chair à canon, pour être sous-payés après une longue attente ».
Les modifications proposées à l’Ars
L’avis 22 et les résultats jamais atteints ont été un moment de réflexion et de discussion également à Ars, lorsque les députés du Mouvement Cinq Etoiles ont demandé, pour l’avenir, de revoir les mécanismes derrière les appels, pour s’assurer qu’ils ne deviennent pas qu’un simple outil pour l’exploitation de la jeunesse. Par exemple, les dieux pourraient être insérés des enjeux qui empêchent les entreprises qui ont fait appel à des stagiaires sans les embaucher ensuite, de participer à des recrutements ultérieurs. Autre point fondamental, il faut tenir compte, dans la sélection des entreprises, de la réel potentiel que celles-ci doivent garantir une perspective d’emploi, afin d’offrir aux jeunes de réelles opportunités. « En résumé – conclut Lauria – nous nous sommes engagés à garantir uniquement une main-d’œuvre à faible coût au nom de la Région sicilienne en faveur des organismes publics et des entreprises privées. Nous en avons marre de cette situation et nous ne voulons plus entendre de paroles inutiles mais voir enfin des faits concrets”.