ALPHA WOLF – Des êtres à moitié vivants

ALPHA WOLF – Des êtres à moitié vivants
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La dernière des sensations metalcore australiennes vient de Tasmanie et n’a pas l’intention d’arrêter une croissance effrénée étendue au Vieux et au Nouveau Continent : l’explosion se retrouve dans le single explosif “Akudama” publié en juin 2020, aujourd’hui vers vingt-huit millions. s’écoute sur Spotify (à titre de comparaison, « Counting Worms » de Knocked Loose en compte trente et un), suivi de l’intégralité de « A Quiet Place To Die », bien accueilli et plein de potentiel, qui concrétise le passage à un groupe tête d’affiche un peu partout.
Grâce à la vague de succès, Alpha Wolf se permet aujourd’hui d’emmener ses ‘pères’ Emmure en tournée et d’accueillir l’OG par excellence Ice T, et justement sur cette vague ils doivent tenir leurs promesses et pouvoir rouler sans s’en détacher .
Nés comme un groupe de hardcore/metalcore moderne, les Australiens ont incorporé des éléments nu-metal qui brillent dans leur plus gros succès, évoqué plus haut : on s’attendait donc à ce que le troisième album officiel fasse un pas dans cette direction, mettant à profit les riffs chaotiques, pétillants et fous. par le guitariste Sabian Lynch, le nouveau Wes Borland en version hypebeast ; ainsi est servie l’ouverture évidente “Bring Back The Noise”, sorte de suite idéale conçue pour reproduire “Akudama” lors des concerts, qui accueille même une section scratch dans la référence la plus sincère à Slipknot, Limp Bizkit ou Linkin’ Park.
« Sucks 2 Suck » prend également les devants dans la direction attendue, avec un couplet presque rappé de Lochie Keogh et la bénédiction d’Ice T, tandis que le suivant « Double-Edge Demise » fait référence à Emmure en combinant paroles élémentaires et grooves monstrueux.
Quiconque ne retrouve pas Korn dans les sons liquides et fantomatiques de “Haunter” a probablement vécu sur Mars, mais il n’y a pas que des références, des citations et des inspirations : “Mangekyō” et “A Terrible Day For Rain”, côte à côte, montrent le potentiel de feu hallucinant d’AW avec du groove, de la puissance, de l’agressivité et surtout un arsenal de riffs qui font la différence en termes d’imagination et d’imprévisibilité.
Jusqu’à présent, nous trouvons la confirmation de tout ce que nous attendions, emballé dans une pochette qui semble volée à (Hed)PE et qui fera sourciller plus d’un ; mais le groupe a aussi voulu oser, en insérant quelques moments d’introspection comme le sincère et triste « Whenever You’re Ready », où ils empruntent également de nouveaux chemins vocalement, ou le profond « Ambivalence », qui nous transporte de manière inattendue dans un vortex. de paysages sonores, réalisant ces impulsions qui dans le passé, par exemple dans « Bleed 4 You », n’avaient jamais été complétées de manière exaltante.
« Half Living Things » pousse, est audacieux et amusant comme nous l’attendons et l’exigeons du groupe de « Sub-Zero » et « Black Mamba », avec une écriture inspirée, une progression dans la technique individuelle et quelques éclairs de profondeur et de maturité : en est la preuve. , Alpha Wolf ont leur propre identité distincte et ne sont pas un météore.

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