PENTAGRAMME CHILI – Vie éternelle de la folie

PENTAGRAMME CHILI – Vie éternelle de la folie
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Feuilleter les notices biographiques d’un groupe comme Pentagram (les chiliens évidemment, et non ceux dirigés par le fou Bobby Liebling) fait toujours un certain effet : ils se sont fait connaître il y a près de quarante ans grâce à une poignée de démos qui les ont mis Sous les projecteurs de la scène internationale parmi les forces motrices du circuit extrême sud-américain alors naissant, notre groupe n’a pas réussi à s’imposer dans les années suivantes avec de véritables salles combles, pour finir par se dissoudre à l’aube des années 90. De là, une série de retrouvailles et de nouvelles séparations, qui ont conduit le groupe à ne faire ses débuts effectifs qu’en 2013, année de la sortie de “The Malefice”, avant un nouveau silence d’enregistrement rompu seulement par des splits et des compilations qui ne nous amènent qu’à aujourd’hui sur le deuxième album studio, intitulé « Eternal Life Of Madness ».
Dissipant immédiatement tous les doutes et touchant le cœur des fans les plus nostalgiques, nous pouvons affirmer sans aucun doute que le nouveau venu se démarque sensiblement des débuts endiablés du combo, se rapprochant stylistiquement du premier album sorti il ​​y a une dizaine d’années : le death metal de primordial, en effet, laisse aujourd’hui place à un thrash metal plus placide, moins impétueux, seulement affecté par des influences plus extrêmes qui ont peu d’influence sur le poids général de cette œuvre.
De plus, « El Imbunche », même s’il se révèle être l’une des chansons les plus rapides du lot, ne gratte pas beaucoup, cédant rapidement la place aux doux tempos moyens de « Possessor » et de la plupart des autres chansons. Le rythme général, en fait, s’installe toujours à des vitesses contrôlées, tenues à distance pour laisser émerger un travail de guitare plus mélodique, mais honnêtement peu inspiré. En fait, toute la tracklist est divisée entre les moments les plus vivants de « The Portal », « Devourer Of Life » et « Deus Est Machina » et les moments résolument plus gris de « Omniscient Tyrant », « Eternal Life Of Madness » et « No One ». Shall Survive », exercices de style ennuyeux qui empêchent l’album de décoller proprement vers des sommets qualitatifs élevés.
Apparemment, le militantisme désormais consolidé du leader Anton Reisenegger dans des compagnies célèbres comme Brujeria et Lock Up n’a pas suffi à élever le niveau de son groupe mère, le reléguant au rôle d’un pâle exemple de thrash/death avec peu d’inspiration. Une bonne préparation technique, notamment du batteur, et quelques références au précurseur métal de Hellhammer et Celtic Frost ne suffisent pas à rendre Pentagram compétitif sur le marché actuel particulièrement féroce en termes de reprises et de groupes historiques encore actifs : s’ils veulent conquérir le en haut, Chilean Pentagram aura besoin de quelque chose de plus que les chansons inoffensives contenues dans « Eternal Life Of Madness ».

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