EXTINCTION – Un ennemi de moins

EXTINCTION – Un ennemi de moins
EXTINCTION – Un ennemi de moins

vote
6.5

  • Bandes:
    ÉTEINDRE
  • Durée : 00:24:00
  • Disponible à partir du : 17/05/2024
  • Étiquette:
  • Style étourdi

Extinguish, parmi les nouvelles recrues du circuit hardcore californien, atteint la ligne d’arrivée de son premier album avec “One Less Enemy”, mettant au plateau une douzaine de titres qui confirment toute cette combativité et cette envie exhibées sur leur EP 2021 du même nom. , allant, dans certains cas, même au-delà en termes de lourdeur. Cette nouvelle œuvre marque en fait une nouvelle évolution pour le groupe, qui a embrassé au fil des années une direction sonore plus anguleuse et sombre, jusqu’au crossover monolithique proposé ici.
Avec “One Less Enemy”, les garçons embrassent plus que jamais un style qui résonne d’une profonde gravité et d’un mordant, grâce à une inclusion constante d’influences death metal et metal en général, qui s’insinuent ici et là le long de la tracklist. La combinaison de tons hardcore et hautement métalliques confère à l’album une atmosphère sombre et oppressante, enrichissant encore son impact.
Face à ce rythme tenace et pesant, l’album perd objectivement un peu de dynamisme par rapport aux efforts précédents, avec certains morceaux qui peuvent en fait paraître très similaires les uns aux autres, avec notamment un certain manque de variation dans le rythme et la structure. Cette uniformité pourrait être difficile à digérer pour certains auditeurs, même s’il faut souligner que le groupe tente de s’affranchir de telles impressions en s’appuyant sur une incontestable capacité de synthèse ; en fait, les chansons ne durent pas plus longtemps que nécessaire, mais frappent presque toujours avec force et précision, s’appuyant également sur une performance sonore agréablement brute, qui capture parfaitement l’énergie et l’intensité d’une performance live.
Mais dans l’ensemble, Extinguish n’est pas encore au niveau de ses confrères Xibalbas, étant donné que leur mélange de hardcore et de métal ne se traduit pas par un son particulièrement entreprenant et structuré : la proposition reste plutôt essentielle, dépourvue de cette vivacité des registres qu’il parvient rapidement à donner une longueur d’avance au répertoire des Californiens les plus célèbres. Bien sûr, certains riffs façon Obituary savent laisser leur trace, mais ce sont de petites parenthèses dans un album au développement globalement ordinaire, dans lequel règne surtout un remaniement plus lourd – et parfois encombrant – du hardcore métallique du passé. suprême (100 Demons, early Hatebreed, etc.), sans baisses de tension majeures, mais aussi sans vrais coups de classe.

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