Penny Arcade – Backwater Collage :: Critiques d’OndaRock

Proper Ornaments, Veronica Falls, Ultimate Painting : le nom de James Hoare est certainement familier aux fans d’indie-pop psychédélique, surtout après la dissolution inattendue d’Ultimate Painting en 2018, alors que le groupe vient de signer un contrat avec Bella Union et est sur le point de sortent leur quatrième album « Up ! », resté inédit à la demande de Jack Cooper.
Avec le projet Modern Nature, Cooper s’affranchit du passé pour s’aventurer dans des sons plus élaborés. Entre citations post-rock façon Talk Talk, géométries kraut-rock et impulsions jazz, il n’a pas été facile pour Hoare de se remettre sur les rails.

Victime du syndrome Burnout, en proie à une dépression déstabilisante, James doit faire face non seulement à des problèmes de santé, mais aussi à une série de problèmes techniques qui retardent la sortie de son premier album post-Ultimate Painting. Les enregistrements à domicile et le soutien d’amis (le claviériste Max Claps et la chanteuse Nathalia Bruno) ont finalement donné forme et substance au premier album de Hoare sous un nouveau sobriquetPenny Arcade.
« Backwater Collage » n’abandonne pas les références déjà connues au vieux psychédélisme des années 70 qui ressortaient dans les pages partagées avec l’ancien groupe, des liens stylistiques qui n’étaient pas le résultat d’un stratagème créatif occasionnel et astucieux. James Hoare est plongé avec une légère insouciance dans les profondeurs explorées par Syd Barrett, le Velvet Underground et Galaxie 500.

Dérivé? Bien sûr, comme la plupart des publications contemporaines, mais sincères et irréprochables. Le premier album de Penny Arcade est un excellent catalogue de vibrations minimales de guitare qui s’entrelacent avec des notes de basse tout aussi essentielles (“Mr Softie”), des ballades de la côte ouest (“Dear John”) et des vols naïfs à la soul psychédélique des Fab Four (“One More”). ). Le tout est nourri d’une écriture solide et habile, qui offre des moments d’implication authentique, comme l’envoûtant « Jona », la ballade mystique de George Harrison « Black Clouds », le magique et énigmatique « Dennis » et au moins quelques autres chansons à gardez-le soigneusement dans votre mémoire. « Want You Around » est une chanson d’amour délicate et poignante : pour le protagoniste, la solitude devient une arme de rédemption et de prise de conscience, la performance sonore est d’égale force, avec une première partie typiquement psych-pop-folk et une fin instrumentale en roue libre qui confine au chaos. « Don’t Cry No Tears » est une chanson pop psychédélique d’autrefois, une mélodie splendide qui semble sortir des premiers albums de Pink Floyd et qui sonne en même temps nouvelle et vibrante.

Alors que l’ex-compagnon d’aventure Jack Cooper a surmonté l’obstacle de la nostalgie années soixante pour s’aventurer dans les méandres du post-rock, James Hoare s’attarde dans le psychédélisme d’antan sans recourir à des astuces ni à des additifs inutiles. « Backwater Collage » n’est pas un disque destiné à révolutionner le destin du pop-rock moderne, mais il parvient certainement à le rendre plus aimable, et de nos jours, ce n’est pas rien.

11/06/2024

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