Critique du livre : L’énigme des Trois Eddie (Iron Maiden)

Lourd

par Antonio Biggio

466pages

EAN: 9791281297265

Éditions Spirito Libero

16,90 euros

Après Eddie doit mourir (revoir ici) e Le tombeau d’Eddie (revue ici), tous deux de 2021, la saga jeune fille mis en place par Antonio Biggio atteint son troisième et dernier chapitre et le fait à travers un bête de plus de 450 pages.

Complexe au-delà de toute croyance, avec le groupe perpétuellement en arrière-plan Harry (Steve Harrisbassiste et leader de Iron Maiden), L’énigme des trois tourbillonsc’est le titre de l’ouvrage sorti il ​​y a quelques semaines qui voit le jour pour les fidèles Éditions Spirito Libero.

Nous sommes en 1984, l’année où le britannique Iron Maiden sort le sparkler Esclave puissant, un album plein de classiques, à commencer par la chanson titre. La situation au niveau européen et même mondial n’est pas des plus calmes, politiquement et du fait que Fers ont reçu une invitation officielle pour ouvrir leur mammouth Tournée mondiale de l’esclavage à Varsovie, la Pologne, nation sous domination du bloc soviétique, premier groupe de heavy metal de l’histoire à franchir le rideau de fer, ne contribue certes pas à apaiser les tensions entre les superpuissances, mais pas seulement.

De toute évidence, un jeu plus important se joue que le simple Iron Maiden qui, d’une certaine manière inconsciemment, se retrouvent protagonistes d’une intrigue internationale aux intrigues tentaculaires. Le mode de vie occidental attire de plus en plus particulièrement les jeunes qui ont grandi sous les diktats du Pacte de Varsovie et qui sont limités par l’hégémonie du Parti. Les sirènes venues de l’Occident se font de jour en jour plus insistantes et le fait qu’un groupe d’Anglais aux cheveux longs s’enferme dans un système jusqu’alors impénétrable de l’extérieur ne fait certainement pas sursauter les grosses têtes russes les plus traditionalistes. pour la joie. et les conservateurs, qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter le groupe et l’initiative.

Apparemment séparés de ces événements se trouvent l’inspecteur anglais Andrew Briggs – le véritable protagoniste des œuvres de Biggio – et la fascinante agente américaine Rebecca Ward, qui, à partir d’un meurtre formellement simple commis dans le Yorkshire d’un homme dont le seul culpabilité c’est celui de se faire tatouer la mascotte Maiden Eddie sur leur propre corps, ils sont aspirés dans les entrailles d’une conspiration mondiale bien plus vaste.

Le subtil fil rouge qui relie les différents événements, qui vont peu à peu s’enchaîner fatalement les uns aux autres, est constitué d’une masse venimeuse résultant des volte-face, des trahisons, de l’envie, des écoutes téléphoniques, des détournements, de la corruption, des enlèvements, des tortures, des incarcérations et évidemment, quelqu’un y laisse la peau. Tout cela s’inscrit parfaitement dans la lignée de la perfidie qui animait les relations très tendues entre le bloc soviétique de l’URSS – dont la RDA faisait partie titré émanation – et le monde occidental, USA en tête, avec les régurgitations révolutionnaires d’un Gorbatchev qui se détachent à l’horizon au milieu.

Les actes coquins et les jeux sales sont monnaie courante non seulement au niveau des services secrets, mais jouent également un rôle majeur dans les salons amicaux – euphémisme – des différentes formes de la police anglaise, tandis que sur les lieux se dessine l’esquisse sinistre d’un inquiétant la figure se matérialise Facteurporteur de mort silencieux, mais forcément sans son scooter, son uniforme, sa casquette militaire rassurante et son sac contenant la correspondance à livrer…

Stefano « Steven Rich » Ricetti

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