Achille Lauro il communique tout ce qu’il a vécu à travers les vers de ses chansons. En effet, le chanteur parle sans filtres de son adolescence dans une commune romaine, des mauvais chemins qu’il a empruntés et du chanceux qui l’a conduit au succès. Lors de la dernière interview accordée à Repubblica, Achille Lauro a parlé de la relation difficile avec ses parents (inexistante en ce qui concerne son père), de l’éloignement de la maison et des années passées avec son frère dans une commune. «J’ai grandi dans un environnement où la culture n’est pas envisagée – a-t-il expliqué -. Quand on vit dans un traumatisme, on a tendance à tout normaliser, mais ensuite je suis devenu allergique à certaines manières, je ne me sentais comme rien. Cela a éveillé ma curiosité, j’ai appris à apprendre des autres. Le plus effrayant était de penser à devenir une personne sans place dans le monde, sans fondement. Cependant, je suis reconnaissant d’avoir rencontré ce visage, à Rome il y a de la poésie partout, même dans la désillusion. C’est très Pasolini-esque. Le fait d’avoir rassemblé autant de genres et d’histoires m’a permis de ne pas avoir d’auditeurs occasionnels.”
La révélation
L’indiscrétion de Dagospia sur la vie du chanteur change les règles. «Achille Lauro insiste sur son enfance pasolinienne, même s’il est issu d’une riche famille de hauts fonctionnaires de l’État – écrit Dagospia -. Son père Nicola est magistrat à la cour de cassation, son grand-père était préfet.” La déclaration de Dagospia représente un véritable point d’interrogation sur la vie du chanteur. Il parle du passé et de son enfance comme d’une « mémoire noire » alors que Dagospia affirme le contraire.
Quelle sera la vérité ?
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