Une solution diplomatique au conflit entre l’Ukraine et la Russie est encore loin. Les déclarations et décisions adoptées ces dernières heures suggèrent une poursuite de la guerre, même si une partie de la communauté internationale n’abandonne pas la voie diplomatique.
Giancarlo La Vella – Cité du Vatican
Les exercices d’armes nucléaires tactiques ordonnés et annoncés par le président russe Poutine à la frontière avec l’Ukraine indiquent que le conflit avec Kiev bat son plein, même si, selon de nombreux observateurs, le commentaire du Kremlin semble véridique, selon lequel serait « une réponse aux menaces occidentales ». La référence est évidente aux récentes déclarations du président français Macron qui n’excluait pas l’envoi de troupes sur le territoire ukrainien.
Rencontre entre la France et la Chine
Emmanuel Macron lui-même accueille à l’Elysée son homologue chinois Xi Jinping ; une rencontre décisive qui pourrait donner lieu à une coordination diplomatique importante entre les deux pays, selon Macron. Xi Jinping s’est quant à lui opposé à l’utilisation de la guerre en Ukraine pour déclencher une nouvelle guerre froide.
Mattarella à l’ONU
Pendant ce temps, depuis l’ONU, lors de la conférence internationale sur la paix et la justice, le président italien, Sergio Mattarella, souligne qu’il est nécessaire d’interrompre la spirale d’action et de réaction entre la Russie et l’Ukraine, qui aggrave les problèmes et ne leur permet pas de être résolu. La course aux armements “dévore les ressources” et “les enlève au développement”, a déclaré le chef de l’Etat, mettant en garde contre la course aux armements comme seule voie d’affrontement.
