«Exercices à la frontière avec l’Ukraine». Les premières simulations d’utilisation d’armes tactiques ont lieu

La menace est toujours la même : la bombe atomique. Une ombre qui enveloppe l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine et que Vladimir Poutine utilise…

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La menace est toujours la même : la bombe atomique. Une ombre qui enveloppe l’Europe depuis le début de la guerre Ukraine est-ce Vladimir Poutine s’utilise très bien. Secoué comme un fantôme chaque fois que le tsar a besoin de lancer un avertissement à Kiev et au bloc occidental. Et cela est aujourd’hui encore plus effrayant à mesure que les risques d’affrontement direct entre Moscou et les forces occidentales augmentent. Une escalade « sans précédent », a estimé le Kremlin. Qui, entre propagande et menaces plus ou moins réalistes, s’est engagé dans une véritable guerre diplomatique avec deux des grandes puissances du pays. : France et Grande-Bretagne.

Armes nucléaires en Europe, 100 ogives déployées (et deux bases en Italie). Mais le Kremlin en compte deux mille

L’ANNONCE
Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé que «sur instruction du commandant en chef suprême des forces armées», à savoir Poutine, et «afin d’accroître la préparation des forces nucléaires non stratégiques à mener des missions de combat» , la préparation des exercices impliquant les forces aériennes et navales. Une démonstration de force dont certains détails manquent encore. Aucune idée de l’heure (on ne parle que du “futur proche”) ni de la zone où se dérouleront les manœuvres. Mais ce qui compte, ce sont les messages contenus dans la déclaration. La première est que des « forces nucléaires non stratégiques » seront utilisées. Et ce qui se traduit signifie que les forces capables d’utiliser les fameuses armes nucléaires tactiques souvent menacées par Moscou pour renverser le conflit en Ukraine seront activées. Le deuxième message est que les manœuvres seront menées pour « garantir l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État russe », et en réponse aux « déclarations provocatrices et menaces contre la Russie de la part de certaines personnalités occidentales ». Une rhétorique « dangereuse et irresponsable », a déclaré l’Otan. Mais cela confirme que les relations entre le Kremlin et l’Occident sont proches du point de non-retour.

VENGEANCE
La tension est à son comble. Et cela s’est accentué ces dernières semaines notamment après les déclarations de David Cameron et d’Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le ministre britannique des Affaires étrangères a confirmé le droit de Kiev d’utiliser les armes envoyées de Londres pour frapper également sur le territoire russe. Tandis que le président français évoque depuis longtemps la possibilité d’envoyer des troupes de l’Otan en Ukraine en dernier recours en cas d’effondrement du pays envahi. Macron a clairement indiqué que l’envoi de troupes n’était pas à l’ordre du jour pour le moment. Mais les spéculations de l’ancien sous-secrétaire américain à la Défense Stephen Bryen, qui écrivait dans “Asia Times” que Paris avait déjà envoyé une centaine d’hommes de la Légion étrangère pour aider les Ukrainiens à Sloviansk, ont relancé le débat. Et le Kremlin a déjà déclaré avoir activé les services militaires et de sécurité pour vérifier les informations. Hier, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de France Pierre Levy et son homologue britannique Nigel Casey pour protester contre les affirmations de leurs gouvernements. Et si pour Dmitri Peskov, « déployer des soldats de l’OTAN dans l’escalade des tensions est une mesure sans précédent et nécessite une attention et des mesures spéciales », c’est le message délivré à Londres qui a tiré la sonnette d’alarme : à savoir que Moscou pourrait frapper « les structures et les structures britanniques ». équipements sur le territoire ukrainien et à l’étranger”. Des signes inquiétants, également confirmés par les déclarations du vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, qui a évoqué une « catastrophe mondiale » en cas de déploiement de l’Otan en Ukraine.

NOUVEAU COURS
Mais ce sont aussi des menaces dont Poutine a besoin pour alimenter ce sentiment d’encerclement et de conflit avec l’Occident qui caractérise sa nouvelle orientation. D’autant plus qu’ils arrivent alors que Moscou attend deux événements particulièrement significatifs : l’investiture de Poutine, qui entame aujourd’hui officiellement son cinquième mandat de président, et le Jour de la Victoire, qui verra dans deux jours l’anniversaire du triomphe soviétique contre le Troisième Reich pendant la Guerre mondiale. II. Deux nominations fondamentales pour la propagande du président, qui, s’il est aujourd’hui couronné leader « éternel » de la Fédération (un accord que Kiev a demandé de boycotter et auquel l’Italie ne participera pas), dans les prochains jours il sera capable de relancer le récit sur l’Ukraine « nazie » qui a toujours été au centre de sa machine médiatique pour justifier le conflit. L’impression est que le tsar n’a pas l’intention d’adoucir le ton. Surtout maintenant que son « opération militaire spéciale », qualifiée de guerre même aux yeux de l’opinion publique russe, semble tourner à son avantage et dans laquelle il prépare une nouvelle offensive. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré au Financial Times que l’aide de Washington donnerait à Kiev la possibilité de lancer une contre-offensive en 2025. Mais certains experts se retiennent. En donnant aux Russes une liberté de manœuvre tout au long de l’année 2024, il sera très difficile de repousser les troupes du Kremlin à l’avenir.

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Le Messager

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