SPY FINANCE/ La vérité qui dérange sur les finances publiques italiennes

SPY FINANCE/ La vérité qui dérange sur les finances publiques italiennes
SPY FINANCE/ La vérité qui dérange sur les finances publiques italiennes

Avec la baisse de l’inflation, les paiements semestriels sont également revenus en dessous de 1% comme il y a quelques années.. Pour paraphraser un film à succès, maman, mon BTP Italia s’est dégonflé. Oui, celui indexé à l’inflation. Ce que le soussigné vous a dit dès le début ne tenait pas compte des dynamiques – loin d’être réelles et ancrées aux macros sous-jacentes – qui sous-tendent les machinations nécessaires aux Banques Centrales. Le seul but, peut-être que cette fois vous vous le mettrez en tête, est d’éviter de faire exploser les marchés boursiers. Indiquer.

Et cette phrase au début de l’article est en italique pour une raison. Non pas pour souligner son importance, mais plutôt parce qu’il s’agit d’une citation. Pour être précis, le titre de l’article publié mercredi par Dimanche 24 heures affiché bien en évidence sur la page d’accueil vers la fin de la journée. Hier matin encore, il a disparu dans la mer des pièces pour fétichistes. Certaines choses doivent être dites, surtout alors que depuis des mois il remplit son rôle de prospectus d’information du Trésor et non de quotidien d’information économico-financière. Mais justement parce que nous nous sommes d’abord prêtés au rôle de grosse caisse, il vaut mieux garder le moins possible l’épilogue de l’affaire en évidence. Pensez-vous qu’avec le BTP Valore l’enjeu sera différent ? En fait, ce n’était pas le cas. La rhétorique du placement record, de succès, ça a duré quelques heures. Depuis, la croisade anti-déficit dans laquelle le patron du Mef a fait le maximum a contraint tout le monde à un minimum de réalisme. Et de décence. Dans les conditions proposées, ce placement fut un fiasco colossal. Et la preuve que le chalutage de détail risque désormais de ramener à terre des filets à moitié vides. Un gros problème pour ceux qui doivent refinancer. C’est beaucoup. Et sans la BCE, du moins au niveau des prêteurs unique exemple.

Attention, ce que j’écris ne doit absolument pas être lu comme une invitation à ne pas investir dans les obligations d’État. Ce n’est pas mon travail. je Je vends des informations, pas des titres. Je ne prends pas de commissions si je place quelque chose, et je n’attire pas non plus l’attention du gouvernement en place si je me déguise en Giorgio Mastrota ou en Baffo da Crema. Chacun fonctionne comme il veut. Mais ce qui manque, c’est une vue d’ensemble. Si la presse générale et sectorielle porte le casque du patriote à chaque numéro du Mef et consacre des pages entières à décrire les fortunes magnifiques et progressives du BTP en service, abdique son rôle. Et c’est malheureusement ce que nous vivons depuis au moins deux ans. Du moins pour toutes les émissions indexées, celles qui promettaient des coupons de rêve et qui parviennent désormais difficilement à obtenir un spread favorable par rapport aux mêmes maturités nominales.

Pouquoi? Parce que le gouvernement a un discours à vendre. Et quelle que soit sa couleur, personne ne s’oppose à la Mef. Et personne ne s’oppose aux banques. Qui à leur tour, dans la via XX Settembre, sont reliés par boucles catastrophiques de la détention record de la même dette publique. C’est pourquoi ils étaient si en colère contre le ministre Giorgetti à propos du spread de crédit lié au Superbonus : ils se sentent trahis, après tant de BTP généreusement gardés dans le budget pendant des années. Dernièrement, beaucoup moins. Il y avait la BCE. Et puis, quoique pour des contrevaleurs ex ante et par précaution comptabilisés comme mineurs, M. Rossi. Dûment se laisser prendre au piège comme le téléspectateur d’un télé-achat, ne montrant que les avantages de l’offre. La dette publique italienne, qu’on le veuille ou non, a comme actif sous-jacent les BTP et les BOT. Ce qui, à son tour, exprime ces mêmes récits que le ministre Giorgetti a en fait certifiés comme hors de contrôle. À cause du Superbonus, évidemment. Parce que nous votons quand même. Et la Ligue participe aussi. Vous ne pouvez donc pas vous suicider complètement. Mais au moins, au-delà de l’oxygène qui manquait et qui obligeait à appeler à l’aide, le ministre a esquissé un ligne rouge pas praticable. Clair. Posant sa démission comme un passage à niveau.

Un BTP dans une période comme celle-ci s’apparente à un achat par crédit à la consommation. Tout le monde montre les versements pratiques, aucun Tan et Taeg. Aujourd’hui nous sommes à l’évolution de l’espèce, nous sommes à Buy Now, Pay Later. Dans le cas des BTP indexés, cette rémunération sous forme de coupon dérisoire n’est pas arrivée trop tard. Parce que dans des moments comme celui-ci, tout change vite. Sauf la réalité. Le désagréable et têtu. Celui à omettre. Et faire une fausse déclaration.

Regardez ce graphique, qui nous montre que la reprise record de l’économie allemande attendue d’après les projections pour fin 2023 peine déjà pas mal. Qu’est-ce que cela signifie pour le PIB italien, élément fondamental de ces ratios que l’Europe continue de nous imposer et qui lient pieds et poings liés au MEF, le forçant à des opérations de trésorerie continues ? Cela signifie que le Tomber sur le secteur de la sous-traitance et des composants industriels, qui constitue l’épine dorsale des PME du nord de l’Italie, à leur tour l’épine dorsale de l’économie nationale, risque de se prolonger bien au-delà du premier semestre de cette année. Autrement dit, les commandes, si elles ne diminuent pas, atteindront toujours les minimums. Et destiné à le rester. Et le risque fort qu’une industrie comme celle teutonique, lourdement pénalisée par le Covid, les sanctions et les politiques vertes délirantes, du moins dans ses composantes les moins de niche, opte pour des délocalisations vers l’Est.

Moins de qualité, bien sûr. Mais si les marges se rétrécissent et si la crise continue de se faire sentir, il n’y a pas grand-chose à faire. Mais cela signifie aussi que, indépendamment du résultat des élections européennes qui feront office de canari dans la mine pour celles des Länder prévues à l’automne, l’Allemagne n’acceptera aucune forme de médiation et de compromis au niveau européen sur le Pacte de stabilité. Deuxième totem narratif de cette période dans notre pays, après celui de l’ivresse autarcique et aux profils japonais vers l’appropriation de la dette intérieure.

Si quelqu’un au sein du gouvernement pense pouvoir expliquer les ajustements résolument détendus des paramètres que nous dépassons déjà dans les prochaines estimations de la Def, il double les dégâts déjà causés par le Superbonus. Et allouer le pays à une succession d’opérations de trésorerie d’urgence, puisqu’une manœuvre correctrice par an est déjà inscrite dans les chiffres votés. Oui le 28 avril dernier, lors du sommet des ministres européens de l’agriculture. Rien que pour réduire le taux d’endettement, il faudrait environ 15 milliards par an. Ensuite, il y a le Def pour faire avancer les choses. Toute l’histoire doit être racontée. Même les pages tristes. Et le fait que, en mettant le livre sur la balance, ceux-ci soient bien plus que des joyeux, doit être attribué uniquement à notre classe politique. Ce n’est pas un hasard si nous sommes debout grâce à la BCE. Et si nous ne subissons pas une procédure d’infraction sous forme de mandat de commissaire déguisé, ce sera uniquement dû à la présence de Mario Draghi à la tête de la Commission.

Ce n’est pas l’Europe qui nous a réduits ainsi. L’Europe vient d’écraser le détonateur. Remerciez la Première et la Deuxième République d’avoir enterré la mine antipersonnel, tout en vous envoyant à la retraite avec 15 ans, six mois et un jour de cotisations, sachant que les factures exploseraient. Ou bien il a donné des milliards aux salaires de l’État, aux cathédrales dans le désert et entrepreneurs qui aiment encore aujourd’hui privatiser les profits et collectiviser les pertes au moyen d’indemnités de licenciement et d’aides d’État. La réalité, messieurs, est la suivante. Que vous l’aimiez ou non. Et maintenant, présentez le projet de loi.

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