Severgnini, encore moins – il Giornale

Rien à dire, Severgnini à 8 est un format sympa. Il est diffusé le samedi pendant une heure à partir de 8 heures du matin sur Rtl 102.5 et est géré, mieux il le modère, mieux il l’endigue, par l’excellent Luigi Santarelli qui est un prodige de patience et d’agilité. Il est le contrepoids du programme, celui qui le canalise, le maintient concentré sur un seul sujet sinon on risquerait de trop de digressions. Heureusement à Severgini à 8 heures il n’y a qu’un seul Beppe Severgnini (photo) et c’est tout même s’il en voudrait sans doute dix autres donc on pourrait parler de tout en même temps avec le même enthousiasme, la même douceur emphatique, le même ténacité désir d’exalter seulement deux choses : lui-même et les belles choses qu’il a faites, pensées, vécues et vues dans une carrière dans laquelle il a implicitement fait, pensé, vécu et vu plus que tout autre journaliste au monde.

Bien sûr, Severgnini at 8 est un joli programme, bien écrit, agréable même musicalement (mis à part le léger autoréférentialisme de la chanson de Bruce Springsteen utilisée samedi comme bande originale de la vidéo du voyage de Severgnini aux States). Et cela se démarque sans doute de la superficialité moyenne de presque toutes les radios de l’époque. Mais quel effort. À la fin du programme d’une heure, il y a tellement de Severgnini dans l’air que cela vous coupe presque le souffle.

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