Conseil de l’UE et communications du Premier ministre Meloni au Parlement – Actualités

Conseil de l’UE et communications du Premier ministre Meloni au Parlement – Actualités
Conseil de l’UE et communications du Premier ministre Meloni au Parlement – Actualités

La Première ministre Giorgia Meloni est présente mercredi matin à 9 heures à la Chambre des communications en vue du Conseil européen des 27 et 28 juin. À 15 heures, le Premier ministre sera ensuite au Sénat.

Hier, Meloni préparait le discours qui sera prononcé devant les Chambres en vue du Conseil européen lorsque les rumeurs d’un accord “fermé” sur les nouveaux sommets communautaires arrivent de Bruxelles. Le même accord, entre le Parti populaire, les Socialistes et les Libéraux, a été critiqué il y a une semaine parce qu’il partait “de noms et non de thèmes” et ne prenait pas en compte le résultat du vote. Ce qui a également amené les conservateurs que vous dirigez à devenir le troisième groupe à la Chambre européenne. Un mélange qui, selon ceux qui lui ont parlé ces dernières heures, aurait grandement irrité le premier ministre, prêt à aller “au choc” jeudi, lorsque les 27 devront se mettre autour de la table pour voter pour le nouveau président du Conseil européen et d’approuver également le paquet des emplois dits de haut niveau.

“Toutes les routes sont ouvertes en ce moment”, résume son équipe. Un premier aperçu de la posture italienne à table sera déjà donné demain matin. Quand Meloni réitère que les sondages indiquent assez clairement un “changement de rythme”, même s’il n’est pas suffisant en chiffres. “Il ne s’agit pas seulement des nominations, il est très important pour nous qu’un message clair ressorte du Sommet sur des questions qui sont cruciales pour nous comme la compétitivité de l’économie européenne, la défense, la migration et l’agenda stratégique”, » dit le fidèle Raffaele Fitto, ce n’est pas par hasard. Le ministre – qui concentre les délégations des Affaires européennes, des politiques de cohésion et du Pnrr – reste le candidat numéro un pour quitter Rome pour Bruxelles, pour aller occuper ce poste “important” que le Premier ministre a revendiqué pour l’Italie ces dernières semaines.

Son départ ne créerait d’ailleurs pas de déséquilibres au sein du gouvernement car l’hypothèse qui reste la plus admise est que ses délégations resteraient au Palazzo Chigi (confiées aux actuels sous-secrétaires de la présidence ou à un nouveau sous-secrétaire ad hoc) sans envisager aucun “remaniement” du gouvernement. “Pas de remaniement”, a répété à plusieurs reprises le Premier ministre. En tout cas, on en reparlerait bien plus tard, étant donné que le processus de formation du nouvel exécutif européen se poursuivra jusqu’à l’automne. Les négociations sur les délégations sont toujours ouvertes. L’Italie viserait le budget, ajouté à la cohésion et au Pnrr, et une « vice-présidence exécutive », qui selon des sources européennes citées par Bloomberg, aurait été « offerte en échange d’un soutien à l’accord ». Mais le gouvernement italien se soucie également des priorités à inscrire à l’ordre du jour. Force est de constater qu'”écrire une chose plutôt qu’une autre sur les migrants peut faciliter ou éloigner” les positions, expliquent ceux qui suivent le dossier de près. Et sans “garanties sérieuses” qu’il y aura également un changement dans d’autres domaines, à commencer par la transition verte, cela deviendrait compliqué, expliquent-ils aussi dans la majorité, un oui au rappel d’Ursula von der Leyen. Pas seulement quand, à la mi-juillet, aura lieu le passage parlementaire. Mais aussi déjà au Conseil du week-end. “Il y a des milliers de contacts en cours”, notamment parce que le retrait d’un des pays fondateurs de l’accord serait sans précédent. “Mais Giorgia fait ce qui est dans l’intérêt national”, expliquent ses parents. Et elle pourrait aussi dire oui à un cadre qui ne lui convient pas si cela est dans l’intérêt de l’Italie, comme elle l’a déjà fait sur le Pacte de stabilité, par exemple. Mais, affirment plus d’un haut représentant de la Fdi, il pourrait aussi “voter non, ou s’abstenir, toutes les voies sont ouvertes pour le moment”. Et nous prendrons tout le temps d’ici vendredi pour obtenir cette « reconnaissance » qui passe certainement pour le commissaire au poids. Mais aussi pour cet agenda qui doit marquer le « virage à droite » indiqué par les sondages.

En savoir plus Euro-2024-France-Angleterre-Danemark-et- Agence ANSA Accord prêt au sommet de l’UE sur les emplois de haut niveau, l’Italie se verra offrir la vice-présidence – Actualités – Ansa.it Billet Von der Leyen-Costa-Kallas, “il n’y a pas d’autres noms”. “Le PPE renonce au relais auprès du Conseil européen”. L’actuel président de la Commission “négociera directement avec Meloni” pour le portefeuille réservé à l’Italie. Orban contre l’accord : « Cela va à l’encontre des fondements de l’UE » (ANSA)

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