«W WOMEN», ET L’AVENIR EST AUSSI AU SUD

Alors ne dites jamais jamais, même à la fin du mois, même lorsque le monde du cyclisme sans vie dans votre monde vous laisse dans le passé. Alors ne dites jamais jamais, quand on s’apprête à anticiper la colonne de mai en avril, complétée par des honneurs divers et pas vagues préparés pour Coppi en Campanie, sinon exactement sur la Côte (Amalfitaine et non Ligure…). Coppi pour toujours, écrivant sur un miroir, prêt à ne pas écrire sur soi-même.

Mais au lieu de cela, ne disons jamais jamais, levons-nous de notre vocation paresseuse de lézards indolents à l’ombre du dernier soleil, il y a un avenir inattendu et brillant, une nouvelle lecture et une nouvelle écriture fraîche et jeune, pour le cyclisme dans le Sud. Et parlons-en pari (gagné) de ce Tour de la Méditerranée en rose, promu par l’équipe Black Panthers de Francesco Vitiello di Torre del Greco et Biesse de Salvatore Belardo, l’organisateur passionné de Grumo Nevano qui, avec l’idée du Giro della Campania en rose, en fut le précurseur courageux et louable.

Le Tour de la Méditerranée en rose, vous l’avez déjà lu et bien tuttobiciweben est à sa deuxième édition consécutive, décrivant un projet – qui nous tient particulièrement à cœur – de a Tirreno – Adriatico décliné au fémininavec ses cinq jours de compétition, à partir de la Campanie primitive, les deux premières fractions à Terzigno et Torre del Greco, et les trois arrivées ultérieures dans les Pouilles, à Barletta, Castelnuovo della Daunia et à Motta Montecorvino, la ligne d’arrivée finale.

Bon, ne disons jamais jamais au futur, faisons un maquillage d’avril 2024, dans notre cas personnel ce sera un maquillage de chez Gerovital d’antan, et Remettons les vélos à leur place. Sur la route, dans nos rues, les voitures ou les quolibets, sans la noblesse obligée du Giro d’Italia, iront encore plus loin. Et ils éteindront les moteurs, sans bavarder

Il ne faut jamais dire jamais, et nous nous laissons aller à la rhétorique consciente d’un “W les femmes”enlevant même à peine le bord glissant du « W le belle donne » cher à Nino Ferrer, et on les remercie encore une fois d’être là et d’avoir été là.

Même si, cette fois, pour avoir apporté un soutien énergétique, un point de départ de rythme, à notre cyclisme émacié. Il ne faut jamais dire jamais, et nous avons pensé que l’avenir pourrait être encore meilleur que le passé, même pour nous, habitués à un amarcord perpétuel, s’il y avait une femme impliquée.

Ne jamais dire jamais, à un cyclisme qui se renouvelle, et puis imaginez une soirée pour dîner, à Naples, chez «Antonio&Antonio», front de mer de Partenope, devant le Castello dell’Ovo, la pleine lune, avec Gianfranco Coppolale président national de l’USSI, l’éditeur Marco Lo Bassole promoteur Salvatore Belardo, l’entraîneur Paolo Sangalli un gentleman bergamasque absolu que nous avions l’impression d’avoir toujours connu, et Marta Bastianelli, l’ancienne championne du monde 2007, une fille fleurie qui fait toujours du vélo. Une soirée de bienvenue, à la veille de la présentation du Tour Rose de la Méditerranée, qui aura lieu le lendemain. Ne dites jamais jamais au cyclisme et aux femmes, même à Naples, jamais.

Et notre esprit qui revenait sans relâche, à cette arrivée sur le même front de mer que la première étape du Giro della Campania 2017 à rosa, le Marcianise – Napoli, avec la victoire au sprint de Martina Fidanza, devant Letizia Paternoster. Un après-midi de fin mars, en milieu de semaine, avec très peu de monde et des bourgeois agacés par la circulation bloquée pendant dix minutes maximum de course. « Restons tous là, il y a des femmes qui font du vélo ».

Il ne faut jamais dire jamais, car le temps a parfois passé avec bonheur. Et, en avril 2024, elle se rend justice à elle-même.

de tuttoBICI en avril

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