Dans une longue interview avec Il Giornale, Massimo Moratti revient sur le splendide parcours de l’Inter en championnat
Dans une longue interview avec Il Giornale, Massimo Moratti retrace le splendide parcours de l’Inter en championnat. A cinq journées de la fin, l’équipe de Simone Inzaghi a décroché la deuxième étoile tant rêvée. “Au début, la beauté réside dans la réalisation de l’objectif. Puis vous en prenez conscience, vous en comprenez le sens, au réveil vous voyez que tout cela est concret, tout positif. Et c’est encore plus vrai quand on se rend compte qu’on a pris le risque de ne pas s’en rendre compte. ».
Maintenant, quel est le risque ?
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« Celui de penser que nous sommes assez forts pour prendre à la légère les engagements futurs. Bien sûr, on ne le fait pas consciemment : mais la victoire vous met en mesure de vous sentir supérieur. Nous avons été supérieurs, mais chaque année les choses changent. L’année dernière, Naples semblait également imbattable.”
Inzaghi il y a un peu plus d’un an semblait fragile, puis une finale de Ligue des champions et la deuxième étoile. Quel est le plus grand mérite ?
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«Le travail, le dévouement, le sérieux et la patience qu’il a eu. Inzaghi a été très bon, mais pas surprenant : ce n’était pas un éclair, la construction du succès s’est construite brique par brique.
Une victoire aussi pour Marotta
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«Oui, bien sûr, mais ne sous-estimons pas le président. Parce qu’après, c’est lui qui prend les décisions.”
Le championnat de Zhang, vécu de loin, a-t-il laissé un mauvais goût dans la bouche des fans ?
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“Je ne pense pas qu’il reste exprès, si cela ne tenait qu’à lui, il serait là.”
Concernant votre déclaration sur les 25 championnats, si la Juve n’avait pas été là : ne pensez-vous pas que les supporters de l’Inter ressentent le besoin d’un président qui puisse dire cela aussi ?
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“J’ai eu la chance de vivre l’histoire de l’Inter pendant de nombreuses années : j’en connais les implications et il est normal que l’on puisse parler et s’amuser avec les supporters. On ne peut pas s’attendre à cela de la part d’un président qui n’occupe ce poste que depuis quelques années. Zhang est très attentif et très poli, mais on ne peut pas lui demander d’avoir cette approche en lui. »
