Naples-Rome 2-2, buts de Dybala, Olivera, Osimhen et Abraham

Dybala donne l’avantage aux Giallorossi, Olivera et Osimhen renversent le résultat, puis Abraham marque à nouveau et assure la finale 2-2

De notre correspondant Vincenzo D’Angelo

28 avril 2024 (modifié à 21h29) -NAPLES

Il y a des années qui commencent mal et se terminent pire. Et il n’y a aucun moyen de les redresser. Cette fois, Naples est là, ils se battent, ils s’engagent, ils remontent après le déficit mais à quelques mètres de la ligne d’arrivée ils se relâchent et subissent un nul 2-2 d’Abraham, après une énième erreur défensive. Seul à l’entrée de la surface de réparation, l’Anglais rentre de la tête et retrouve le but un an après le dernier, confirmant que la Roma de De Rossi n’en finit plus et redevient grande. Mais cette fois Naples l’aurait mérité, toujours contesté et risquant de déclarer forfait, même si ce soir il mérite des applaudissements. Mais pour gagner il faut être parfait, l’équipe de Calzona n’a jamais été parfaite et continue son calvaire, terminant le 15ème match consécutif en encaissant au moins un but. Embarrassant pour ceux qui ont des ambitions de haut rang.

ENTREPRISE DE NAPLES

Naples tente de charger immédiatement, mais Anguissa ne parvient pas à dévier la tête. La Roma apparaît sur un corner, Mancini le passe à Pellegrini, dont la tête finit haut. Puis c’est le monologue bleu : à la 7ème minute Ndicka bloque bien Osimhen dans une glissade, puis c’est Svilar (19′) qui sauve avec une sortie à ras de terre sur Di Lorenzo. Le gardien de la Roma était à nouveau le protagoniste après une demi-heure, lorsqu’il bloquait un tir diagonal d’Osimhen, qui s’enfuyait sur trente mètres avec le ballon aux pieds et arrivait fatigué à la conclusion. A la 36ème minute, belle occasion pour Anguissa : Ndicka rate l’arrêt et ouvre une autoroute pour le Camerounais, qui, face à Silvar, botte très fort dans le corner. Deux minutes plus tard, Kvara obligeait Svilar à effectuer une volée providentielle. En termes d’engagement, Naples est là, mais le résultat n’est pas débloqué et la contestation continue depuis les coins.

OLIVERA RÉPONSE À DYBALA

Naples est encore proche de l’avantage en début de seconde période avec Lobotka, mais c’est toujours Svilar qui sauve avec une sortie basse puis Mancini anticipe Kvara avec un filet vide. Juste au moment où l’on pense que Naples peut le débloquer, voici l’épisode qui change la donne. Et c’est le cadeau habituel de la défense italienne : Juan Jesus pose Azmoun dos au but. C’est un penalty (14′) que Dybala transforme tranquillement. Le ton de la protestation monte en décibels, mais Naples trouve immédiatement l’égalisation : Olivera (19′) tire de l’extérieur, une déviation amicale de Kristensen qui relance la parabole et dépasse Svilar.

RAPIDE ET RÉPONSE ENTRE LES 9

Le match démarre : Politano (20e) frappe le ballon pour Osimhen, de la tête à quelques millimètres du poteau. Là encore Osi s’envole en rase campagne, mais Svilar se confirme en état de grâce. Mais Naples est vivant et continue de pousser, Sanchez (qui a récemment remplacé Bove) assomme Kvara du sol, Maradona s’enflamme, l’arbitre lâche mais ensuite rappelé au VAR qui attribue le penalty. Osimhen sort sur penalty (39e), déjà deux erreurs en championnat. Mais cette fois, il reste froid et surprend Svilar avec sa célébration et l’accolade de l’équipe. Cela ressemble à la fin d’un cauchemar, mais la Roma a de la force mentale en plus de la qualité, elle se jette en avant et trouve l’égalisation sur corner : Ndicka prolonge le corner, Abraham seul au deuxième poteau porte le score à 2-2. Le juge de touche lève son drapeau, mais le VAR change de décision et confirme le match nul. Cela se termine ainsi : pour la Roma, c’est un point en or en Ligue des champions, pour Naples, c’est juste un autre ralentissement. Mais au moins, cette fois, la fierté et le cœur étaient visibles.

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