Naples, De Laurentiis veut Pioli

L’erreur est humaine, la persévérance est diabolique. Ainsi, pour renverser une saison terriblement négative, il n’y a qu’une seule façon d’envoyer un signal fort de reprise : s’appuyer sur les mains expertes d’un guide sûr. Aurelio De Laurentiis l’a compris depuis un certain temps, profitant de ce but contre son camp fatidique dont il s’est retrouvé le protagoniste lors des célébrations du Scudetto 2022-23.

Enivré par tant de beauté et de bonheur, le président italien a laissé échapper la phrase qui est devenue plus tard un boomerang sensationnel : “N’importe qui peut entraîner cette équipe…”. Non. Le football se prépare et arrive en juin avec des idées confuses, puis se concentrer fortement sur un entraîneur absent de la scène internationale depuis un moment s’est avéré être un pari que son Naples a payé cher cette saison. Alors, cette fois, le numéro un italien évalue soigneusement toutes les solutions, en partant d’une certitude : il nous faut un entraîneur important, gagnant, qui sache attirer les champions et qui soit crédible aux yeux du vestiaire. C’est pour cette raison que ces derniers jours, Stefano Pioli est apparu dans l’esprit de De Laurentiis comme le nom en pole position pour la saison de reconstruction.

BON PROFIL

Profil idéal Pioli est choisi car il convainc tout le monde au sein de l’entreprise. Il a de l’expérience en Italie et maintenant aussi au niveau international, il sait tirer le meilleur parti de l’effectif que le club met à sa disposition sans dogmes tactiques, mais en raisonnant et en choisissant le meilleur système de jeu en fonction des joueurs. C’est un gagnant, car il y a deux saisons, il a été le protagoniste d’un retour extraordinaire contre l’Inter qui lui a permis de célébrer son premier scudetto en tant qu’entraîneur. Et puis il y a le “corporate”, qui est tout sauf secondaire dans ce moment historique et très important pour De Laurentiis, comme le démontrent les paroles prononcées par le président lui-même sur la scène du cinéma Metropolitan de Naples jeudi soir, en introduisant le avant-première du film scudetto. «Nous sommes en permanence parmi les 20 clubs les plus importants d’Europe. Ce n’est pas suffisant pour de nombreux fans et j’en suis désolé. Pour pouvoir jouer au football, comme je le dis depuis mon arrivée, il faut être une personne morale, voire un supporter, comme le sont la plupart des entraîneurs.” C’était peut-être une coïncidence ou peut-être pas. En effet, Pioli a un caractère très poli et équilibré, il sait obtenir ce qu’il veut du club sans élever la voix et, surtout, il sait atteindre les objectifs fixés par le club. Naples veut retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine et a compris qu’avec Pioli aux commandes, l’objectif sera plus facile à atteindre.

comme un manager

La situation est toujours en attente également parce qu’il reste quatre matches de championnat à jouer et que Pioli est lié à Milan par un contrat jusqu’en 2025. Mais le club des Rossoneri a décidé de changer et Stefano le sait : c’est désormais à lui de décider quoi faire. du futur. Naples reste un lieu fascinant malgré une saison ratée : le club et la ville sont ambitieux et, de plus, l’entreprise de De Laurentiis sera celle qui aura le plus de force sur le prochain marché, compte tenu du trésor qui s’accumulera avec la vente d’Osimhen. . Pioli pourrait travailler presque en manager, en contact étroit avec le nouveau directeur sportif Giovanni Manna, également choisi longtemps à l’avance par De Laurentiis, mais qui ne sera officialisé qu’à la fin de la saison. Naples est pressé de mettre un terme à la saison la plus sombre de l’ère aurélienne, marquée par trois entraîneurs, de nombreux dérapages et beaucoup de confusion, sur et en dehors du terrain. Il faut remettre les choses à plat, donner une direction au club et garantir un homme crédible dans le vestiaire. Et De Laurentiis voit en Pioli l’homme idéal, le guide de garantie à qui confier le nouveau cycle bleu.

ALTERNATIVES

Le tir de Pioli pourrait être décisif. Antonio Conte a longtemps fait rêver De Laurentiis, qui évalue toujours les profils de Gian Piero Gasperini et Vincenzo Italiano, première véritable alternative à l’entraîneur milanais. Mais aujourd’hui Stefano Pioli est clairement en avance sur les autres, à moins que ce ne soit lui qui dise non au projet Naples. Parce que c’est une chose d’être disponible, c’en est une autre d’évaluer ensemble le chemin à parcourir pour revenir au sommet. Mais Pioli aime les défis : Naples fait partie de ceux auxquels il semble impossible de dire non.

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