C’est arrivé aujourd’hui au Giro d’Italia : 5 mai 2012, l’histoire de Phinney

Le premier départ du Giro depuis le Danemark – la course rose n’avait jamais atteint aussi loin au nord – a révélé en 2012 le fils d’art Taylor Phinney, un Américain de vingt et un ans qui a remporté le contre-la-montre d’ouverture (8,7 kilomètres) à plus de 50 reprises. et portait le maillot rose quatre ans après l’autre Américain Christian Vande Velde, qui l’avait également porté lors de la première étape grâce au succès de son Team Slipstream lors du contre-la-montre par équipes à Palerme. Phinney place derrière lui le Britannique Geraint Thomas 9″, un autre qui, comme lui, a lancé ses premiers cris de victoire en piste. Taylor, en fait, a fait la une des journaux pour la première fois en 2009, lorsqu’à seulement 18 ans, il a remporté le titre mondial de poursuite individuelle, une médaille d’or qu’il a ensuite réitérée douze mois plus tard. Sur la route, c’est pourtant le Giro qui lui offre sa première vitrine. Et le grand public découvre son histoire. Son père Davis, médaillé de bronze au contre-la-montre par équipe aux Jeux de Los Angeles en 1984, a couru 9 saisons chez les professionnels, remportant 25 courses, dont deux étapes du Tour de France. Sa mère Connie Carpenter, olympienne en patinage de vitesse alors qu’elle n’avait pas encore quinze ans à Sapporo 1972, a été la première femme à remporter l’or dans la course cycliste en ligne aux Jeux olympiques, également à Los Angeles, ainsi qu’une médaille d’or dans le poursuite aux Championnats du monde sur piste et une médaille d’argent et une de bronze aux Championnats du monde sur route.

trois jours en rose

Taylor Phinney a conservé le maillot de leader lors des trois premières journées, pour ensuite le céder au Lituanien Ramunas Navardauskas. Quelques semaines plus tard, il terminera quatrième du contre-la-montre olympique de Londres, puis argent aux Championnats du monde de contre-la-montre, mais sa carrière prédestinée sera interrompue le 24 juin 2014 par un grave accident aux championnats nationaux. Il reviendra seulement 14 mois plus tard, mais plus aux niveaux que son talent prédisait, puis prendra sa retraite en 2019.

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