Les “Pionniers” du rugby en Italie, dans un livre d’Elvis Lucchese

Les “Pionniers” du rugby en Italie, dans un livre d’Elvis Lucchese
Les “Pionniers” du rugby en Italie, dans un livre d’Elvis Lucchese

“Pionieri” est sorti en 2007 et rassemble des performances, des citations et de la propagande pour raconter l’origine du sport en Italie, entre 1910 et 1945 : le père du ballon ovale bleu est Pietro Mariani, un ingénieur milanais qui a vécu en France

Il s’appelait Pietro Mariani, le père du ballon ovale bleu. C’était un ingénieur milanais. Il avait longtemps vécu en France, en 1909 il retourna en Italie pour faire son service militaire et rapporta avec lui les “innombrables” matchs joués en Lorraine.. Son histoire croise celle d’Emmanuel Gibert, qui avait suivi le chemin inverse : né à Milan et élevé en France, joueur « international ». De leur rencontre a jailli une étincelle: “Et me voici – selon les mots de Mariani pour “Lo Sport Fascista” – errant de champ en champ, de Cagnola à Sempione, d’Acquabella à Bovisa”, avec le Club de Cricket et de Football de Milan (Milan de football) et l’Union sportive milanaise (club de gymnastique, puis club sportif, finalement fusionné avec l’Inter), même dans les écoles (dans la cour du Château Sforzesco parmi les étudiants des instituts techniques Cattaneo et Bonaventura Cavalieri).

Il s’appelait Pietro Mariani, le père du ballon ovale bleu. C’était un ingénieur milanais. Il a vécu longtemps en France, en 1909 il retourne en Italie pour faire son service militaire et rapporte avec lui les “innombrables” matchs disputés en Lorraine.. Son histoire croise celle d’Emmanuel Gibert, qui avait suivi le chemin inverse : né à Milan et élevé en France, joueur « international ». De leur rencontre a jailli une étincelle: “Et me voici – selon les mots de Mariani pour “Lo Sport Fascista” – errant de champ en champ, de Cagnola à Sempione, d’Acquabella à Bovisa”, avec le Club de Cricket et de Football de Milan (Milan de football) et l’Union sportive milanaise (club de gymnastique, puis club sportif, finalement fusionné avec l’Inter), même dans les écoles (dans la cour du Château Sforzesco parmi les étudiants des instituts techniques Cattaneo et Bonaventura Cavalieri).

Elvis Lucchese, en 2007 avec Andrea Passerini auteur de « La finta di Ivan » (Francescato), a écrit « Pionieri » (Piazza, 200 pages, 22 euros), les origines du rugby en Italie, 1910-1945, même un peu premier, non pas pour établir un héritage avec le football florentin, mais pour rappeler des performances (un match de football joué à Bologne en 1891 entre deux équipes de gymnastes), des citations (dans “Santé et force. Jeux de gymnastique dans les écoles” de Daniele Marchetti, de 1892), propagande (en 1905 ou 1906 parmi les athlètes du Latium et de Virtus, nés de la sécession du Latium).

Dans son ouvrage d’archéologie sportive, Lucchese découvre des diamants : Turin, 1910, les Parisiens du Sporting Club Universitaire de France contre les Genevois du Servette, “après le match les deux équipes sont récompensées. Les Français reçoivent une plaque d’or offerte par le baron Leonino da Zara ; à leur capitaine Cadenat un étui à cigarettes en argent en cadeau du Commendatore Ravà Sforni. Les perdants et l’arbitre reçoivent quand même une médaille d’argent.” Il revient sur d’anciennes frictions : « Même dans le rugby, nous assistons à la relation controversée entre ‘public’ et ‘privé’ » et « entre le championnat et le Littoriali », d’un côté des entreprises soutenues par des mécènes, de l’autre des organisations de jeunesse soutenues. par le régime. Il retrouve des racines économiques pauvres (« la majorité des entreprises italiennes, même parmi les plus prestigieuses, luttent constamment pour leur survie en raison de maigres ressources financières », dans les années 1930), mais aussi des principes moraux sains (« le premier historiographe du rugby italien , Giuseppe Tognetti, qui aime se définir comme ‘avant tout accessoire'”) et de véritables manifestations sentimentales (“l’effondrement nerveux provoqué par Baccarin et ses athlètes que l’on voyait dans les vestiaires abattus et pleurant comme des enfants était très fort”, année 1938, extrait d’un autre livre d’histoire ovale, « Ils les appelaient Bersaglieri » d’Alberto Guerrini). Le rugby, depuis toujours, un sport de passion : “Et le ballon ovale – comme l’écrivait le Français Charles Gondouin en 1937 – fléchettes et saute, s’élançant en vol sans répit et sans s’arrêter”.

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