Milan-Conceicao, le tout en 48 heures : il veut se libérer de Porto. Et puis ce sera le tour du Diable

Le rendez-vous a été décalé, mais seulement de quelques heures : Sergio Conceiçao et André Villas-Boas pourront se rencontrer aujourd’hui, demain au plus tard. Et Milan observe avec intérêt : si tout se passe comme prévu, l’actuel entraîneur de Porto deviendra dans les prochains jours un entraîneur libre de contraintes contractuelles et prêt à relever le défi des Rossoneri.

L’agenda

Hier, à midi, Villas-Boas a pris ses fonctions de président de Porto : tous les entraîneurs et capitaines d’équipe étaient au Do Dragao – Porto est un club multisports – mais Conceiçao et Pepe manquaient. Pas de surprise, étant donné que l’équipe s’entraînait à ces heures-là, comme l’a expliqué Villas-Boas lui-même, avant de mettre à jour son agenda : “Je prévois d’aller au centre sportif mercredi ou jeudi (aujourd’hui ou demain, éd). Je rencontrerai l’entraîneur et l’équipe”. Attention donc à ces quarante-huit heures : lorsque Conceiçao et Villas-Boas se retrouveront face à face pour discuter du planning et de l’avenir, il est probable que leurs chemins se séparent. Malgré le renouvellement signé par Conceiçao, peu avant les élections, alors que l’ancien président Pinto da Costa était encore en fonction : la date limite du contrat de l’ancien ailier de la Lazio, Parme et de l’Inter est fixée à 2028, mais Conceiçao peut libérer unilatéralement Jorge Mendes, le super agent qui qui l’assiste et qui, avec Milan, a travaillé au renouvellement de Rafa Leao il y a un an, fait pression pour un autre mariage avec les Rossoneri : le ballon passera bientôt à Milan.

Les papiers de Sergio

Dans la course pour suivre Pioli, Conceiçao a rapidement grimpé dans les positions pour au moins plusieurs raisons. D’abord, il a un CV très respectable, plein de trophées remportés – 10 en 7 saisons à Porto, dont trois championnats – et une expérience de haut niveau en Ligue des Champions ; Deuxièmement, Conceiçao a la bonne personnalité pour résister à la pression de l’environnement, la bonne attitude pour gérer le vestiaire des Rossoneri et une certaine flexibilité tactique : le 4-2-3-1 mémorisé par les joueurs milanais avec Pioli fait partie des systèmes de jeu. le plus utilisé par les Portugais. Son embauche n’impliquerait donc pas de dépenses extrabudgétaires : Conceiçao signerait le même contrat d’une valeur de 4 millions par saison initialement prévu pour Lopetegui.

Fonseca espère

Paulo Fonseca, en lice depuis l’ouverture du casting des Rossoneri, le signerait également. L’ancien entraîneur de la Roma a deux propositions sur la table, d’un côté Lille qui souhaiterait prolonger son contrat arrivant à échéance en juin et de l’autre Marseille qui mise beaucoup sur lui et est prêt à lui coudre un nouveau projet, mais avant décidant qu’il attend un appel de Milan. Toujours aux premières loges mais jamais vraiment premier choix, Fonseca espère sortir vainqueur surprise de ce marathon : les contacts entre Via Aldo Rossi et son entourage n’ont jamais cessé…

Cercle à resserrer

Et Milan ? Chez les Rossoneri, on veut décider sans inquiétude – malheur à vous si vous faites le mauvais choix – mais le temps commence à manquer. D’autres noms restent sur la liste, de Martinez à Van Bommel et il sera bientôt temps d’assécher la liste : le PDG. Furlani, le chef du secteur technique Moncada et le super consultant Ibrahimovic devront trouver une synthèse et converger sur un candidat à soumettre à Cardinale. La passe décisive viendra-t-elle de Porto ?

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