Sur les traces de Red Bull : donc à Imola l’équipe rouge tente de rattraper son retard

Son nom est sur les lèvres des fans de Ferrari depuis plusieurs mois. Il ne manquait plus que l’annonce officielle pour sanctionner le transfert de Loïc Serra de Mercedes au tribunal de Frédéric Vasseur. La surprise est que l’ingénieur français, attendu pour 2025, arrivera à Maranello dès le 1er octobre de cette année, après une période à Brackley où il est resté hors de vue. Il sera responsable du développement du châssis, sous la direction du directeur technique Enrico Cardile, et coordonnera d’autres domaines tels que « performances du véhicule », « opérations aérodynamiques » et « ingénierie de la piste ». C’est le premier renfort majeur apporté par Vasseur, qui a négocié sa sortie avec son ami-rival Toto Wolff, le patron de Mercedes. Dans l’équipe Argent, Serra avait contribué à la séquence de triomphes mondiaux de 2014 à 2020, en dirigeant le “développement des performances” lié aux pneus, à la suspension et à l’aérodynamique.

idées

La campagne de signature de Ferrari a vu Vasseur recruter également des techniciens chez Red Bull, tentant à plusieurs reprises d’arracher l’autre Français Pierre Waché de l’équipe de Milton Keynes, dont il est directeur technique. Un objectif désormais relégué au second plan, car le Cavallino vise le grand objectif, à savoir l’embauche d’Adrian Newey à partir du 1er avril 2026 pour devenir le “superviseur” technique de l’équipe rouge qui sera dirigée par Lewis Hamilton. et Charles Leclerc. Bref, l’avenir est au coin de la rue. Mais d’abord, se profile la veille du GP d’Émilie-Romagne à Imola, au cours duquel Ferrari est appelée à faire bonne impression devant ses fans. Pour la course à domicile, annulée l’année dernière en raison d’inondations, il y aura des nouvelles importantes sur le SF-24. En fait, il est prévu d’introduire un ensemble de développements qui modifieront radicalement l’apparence de la voiture. Les flancs ont notamment été redessinés, adoptant des prises d’air « inversées », similaires à celles de la Red Bull RB20. Il est inévitable que la voiture dominante du championnat avec Max Verstappen dicte également ses concepts aérodynamiques. En réalité, Maranello travaillait sur ces idées depuis fin février, lorsque les développements étaient en cours d’étude pour la saison, car Cardile les avait appris grâce aux ingénieurs passés de Red Bull à Ferrari. Alors qu’au contraire, les fentes verticales sur les côtés des flancs, qui font office de « conduits de dérivation », ont été adoptées d’abord par Ferrari puis par Red Bull. De plus, cet élément changera également sur le nouveau SF-24 pour Imola, car les conduits seront intégrés à la carrosserie sans flux d’air extérieur. Les autres changements concerneront le bas de la voiture, qui est fondamental sur les voitures F.1 actuelles à « effet de sol » pour augmenter la charge aérodynamique qui maintient la voiture collée à l’asphalte, et le profil arrière de la carrosserie dans la zone d’échappement. Ce dernier travaille en corrélation avec le bas lui-même et avec le profil inférieur de l’aileron arrière.

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progrès

La longue gestation de ces innovations, qui arrivent lors de la semaine de course du championnat, est intentionnelle. Ferrari a testé diverses pièces évolutives dans les GP organisés jusqu’à présent, en collectant des indications à croiser avec les données de la soufflerie et du simulateur, afin d’avoir une certitude raisonnable que le package introduit à Imola fonctionnera, améliorant les performances de la SF. -24 . La recherche vise à obtenir plus de traction dans les virages lents, une meilleure adhérence dans les virages rapides et un échauffement plus rapide des pneus lors du tour de préparation de qualification, ce qui a vu Verstappen dominer cette année avec six poles consécutives. Jusqu’à présent, Leclerc et Carlos Sainz se sont montrés satisfaits du comportement de la voiture, qui s’est révélée constante et plutôt rapide en termes de rythme de course, permettant à l’Espagnol de s’imposer en Australie le jour de l’abandon du Super Max. Un pas en avant est nécessaire pour repousser la McLaren et tenter de se connecter avec Red Bull. Depuis Imola, le sort du rouge en 2024 sera plus clair. © TOUS DROITS RÉSERVÉS

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