Rome, les doutes grandissent sur la PDG du club Lina Souloukou

Elle est arrivée à Rome il y a un peu plus d’un an, le 18 avril 2023, avec son CV très respectable, ses costumes très élégants et un italien décontracté au bout d’un quart d’heure déjà. Lina Souloukou, la Grecque née en 1983 choisie par Dan Friedkin comme Directrice Générale et Directrice Générale du club à la place de Pietro Berardi grâce à ses expériences de haut niveau en tant que manager de l’Olympiacos et membre du Conseil d’administration de l’Eca, semblait être la bonne personne pour le bon moment. La propriété lui a effectivement laissé les clés de l’entreprise et elle la gère désormais pratiquement seule, soutenue par l’avocat Lorenzo Vitali (le créateur de la célèbre lettre de licenciement à l’employé pour la vidéo intime qui risque de se révéler être une grave violation de la vie privée ) et un Maurizio Lombardo avec un contrat expirant.

Chef

Souloukou représente en effet la Roma, il en est le visage opérationnel. Même si ce n’est pas le plus visible publiquement étant donné que lors des entretiens d’avant-match (selon les accords avec la Ligue, ils doivent impliquer l’entraîneur pendant au moins 50% de la saison), elle ne s’est jamais présentée. Ayant perdu Tiago Pinto, le PDG a toujours cédé sa place à De Rossi. D’ailleurs, la question DS est l’une de celles qui préoccupent le plus le cœur de la place lorsqu’on pense à la direction : les Portugais ont dit au revoir à Trigoria il y a trois mois et demi maintenant, le club est toujours sans directeur sportif, avec un marché très bloqué non seulement à cause de l’incertitude du positionnement dans les classements, mais aussi parce qu’aujourd’hui personne ne peut entamer une négociation. Et il y a aussi de nombreuses personnalités qui ont été démis de leurs fonctions après son arrivée, des communications à l’administration en passant par la sécurité. Beaucoup se plaignent de traitements légalement illégitimes et plusieurs poursuites ont déjà été engagées.

Des tensions

Mais ces derniers temps, de nombreuses personnes lèvent le nez, même loin de Rome. Malgré la position qu’occupe Souloukou à l’Assemblée de la Ligue, où l’on dit qu’il parle assez peu sauf pour soutenir les intentions des grandes équipes, il semble que même les trois partenaires, qui avec les Giallorossi ont demandé au président fédéral Gravina pour le 18 -man championnat, commencent à avoir des doutes. Par exemple, ils n’ont pas apprécié que la semaine dernière, la Roma ait fait un pas en avant en diffusant la nouvelle de la lettre à Casini dans laquelle les quatre clubs prenaient leurs distances sur l’unanimité au sein de la Ligue. Cette chose aurait dû être mieux gérée, c’était un message politique destiné à rester limité, à tel point que la Juve, Milan et l’Inter ont ensuite été obligés de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une question de défiance envers le président de la Ligue.

Les méthodes

Pour beaucoup, la déclaration contestant la Ligue après le non au report de l’Udinese-Roma a semblé inappropriée et presque dangereuse (Casini, explicitement mentionné, a reçu de nombreuses menaces de mort, activant la surveillance de Digos), tout comme la demande de report de la Coupe d’Italie et la demande, poursuit-il, de connaître la date d’Atalanta-Fiorentina alors que les engagements des deux empêchaient de la définir semblait spécieuse. En bref, tandis que dans la capitale le PDG a obtenu le consensus de certains médias locaux, dans les milieux concernés du football, on parlait d'”amateurs en lice”.

Pas seulement le football

Mais Lina Souloukou s’est fait connaître – et pas vraiment positivement – même en dehors du monde du football. La municipalité de Rome, avec laquelle elle a entamé dès son arrivée d’intenses discussions pour la création du nouveau stade, ne semble pas particulièrement satisfaite de sa démarche. Et on dit que même dans le domaine du sport et de la santé, elle n’est pas vraiment appréciée. Pire encore : grâce aux derniers résultats de l’équipe de De Rossi, même les supporters commencent à avoir des doutes sur la direction de Giallorossi. La vraie question demeure : qu’en pensent les Friedkins ?

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