Juve, 5 tirs pour gagner. Mais ne devenez pas fou et faites attention aux coûts

Juve, 5 tirs pour gagner. Mais ne devenez pas fou et faites attention aux coûts
Juve, 5 tirs pour gagner. Mais ne devenez pas fou et faites attention aux coûts

Les Bianconeri ne pourront s’offrir qu’un gros joueur à 50 millions : le joueur de l’Atalanta ou l’attaquant. De plus, des achats à faible coût

Journaliste

17 mai 2024 (modifié à 08h39) – TURIN

L’année zéro, pour citer John Elkann, s’est terminée par la victoire de la Coupe d’Italie. Maintenant commence la “phase 2” de la nouvelle ère et ce sera à Cristiano Giuntoli, le footballeur recherché par les propriétaires, de porter le projet à un niveau supérieur. La mission confiée au manager de la Juventus est aussi claire que compliquée et ambitieuse : construire une Dame gagnante sur le terrain et dans les bilans. Jamais auparavant les aspects économiques n’ont été autant liés aux aspects techniques qu’à ce moment historique. Il y a deux mots clés : compétitivité et durabilité. Giuntoli, après les économies réalisées la saison dernière, devra donc continuer à faire des calculs pour élever la qualité de la Juventus. La Dame, en attendant de voir combien de millions seront récoltés grâce aux ventes possibles, pourra dans un premier temps se permettre un investissement de 40 à 50 millions accompagné de clichés supplémentaires à faible coût. Scénario renforcé par le licenciement de Massimiliano Allegri, à qui il reste encore un an de contrat d’une valeur de 18 millions bruts. Giuntoli se retrouvera probablement obligé de choisir s’il coule pour Koopmeiners ou pour Zirkzee. Une question comptable plutôt que technique.

les revenus

Le retour en Ligue des champions, devenu officiel dimanche soir, vaut un chèque d’au moins 50 millions. Et si la Coupe du Monde des Clubs (au moins 20-25 millions) sera utile pour la saison suivante, la victoire du club dans la 15ème Coupe d’Italie garantira 7,6 millions et d’autres fonds arriveront grâce à la Super Coupe d’Italie : 1,6 million pour la participation et 8 en cas de succès.

les sorties

Des revenus contrebalancés par des dépenses tout sauf indifférentes et déjà certaines. La clôture du litige avec Cristiano Ronaldo, héritage des désormais fameuses « manœuvres salariales » de l’époque du Covid, coûtera au club 9,7 millions net. Et il faut prévoir une double dépense pour la rupture anticipée de la relation avec Massimiliano Allegri, sous contrat jusqu’en 2025. Le chiffre varie entre 18 et 20 millions brut et comprend le salaire de l’entraîneur (7 millions net plus 2 en bonus) et celui de tous son personnel. Évidemment dans le cas où Allegri, comme lors du précédent licenciement (2019), décide de rester hors de combat pendant toute la saison 2024-25. Si toutefois l’entraîneur décidait de partir immédiatement – ​​ou plus tard – pour une nouvelle aventure, la Juventus économiserait certainement quelque chose.

les économies et les sacrifices

Son de cloche similaire pour Paul Pogba, actuellement suspendu quatre ans pour dopage. Le Français, désormais au salaire minimum (2 mille euros net par mois), attend le jugement définitif. Si le Tas de Lausanne confirmait la sanction, la résiliation du contrat (expirant en 2026) serait acquise et les Bianconeri économiseraient alors au total une trentaine de millions bruts. Il n’y a pas encore de certitude et Continassa estime donc qu’ils devront également lever des fonds par d’autres moyens. A partir du sacrifice d’un grand acteur et principal suspect reste Gleison Bremer, valorisé 60 millions. The Lady s’emploie à monétiser au mieux certains de ses plus jeunes bijoux qui ont explosé loin de Turin. Matias Soulè (11 buts lors de son prêt à Frosinone) est courtisé par la Premier League et peut rapporter jusqu’à 30-35 millions. Tandis que le Borussia Dortmund semble enclin à vouloir investir 25 à 30 millions pour Dean Huijsen, prêté à la Roma depuis janvier.

de calafiori à koop

Mai est l’heure des stratégies. Et le plan de la Juventus est de s’assurer un petit trésor pour financer au moins 5 frappes. Des renforts dans tous les départements : certains se concrétiseront, d’autres resteront de simples idées et peut-être en cours de route seront-ils remplacés par des plans B ou C moins chers ou plus avantageux. Entre milieu de terrain et attaque par exemple, la concurrence ne manque pas sur Koopmeiners (attention à Liverpool) et aussi sur Zirkzee. La clause de 40 millions du Bolognese intrigue aussi Arsenal. Pendant ce temps, le Néerlandais n’a pas été convoqué pour le Championnat d’Europe : un choix plus technique que physique. La récente blessure de Zirkzee semble moins grave que prévu, à tel point que Bologne est confiante de retrouver son numéro 9 sur le terrain pour le dernier match du championnat. En parlant des joyaux du rossoblù : la course vers Calafiori pourrait également devenir plus difficile.

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