F1 Imola et Ferrari mettent à jour des données encourageantes – Analyse technique

F1 Imola et Ferrari mettent à jour des données encourageantes – Analyse technique
F1 Imola et Ferrari mettent à jour des données encourageantes – Analyse technique

Imola, les débuts des mises à jour Ferrari

La journée n’aurait pas pu mieux commencer pour le week-end à Imola. Un climat parfait, un ensoleillement avec des températures de l’air d’environ 23 degrés et des températures d’asphalte d’environ 43 degrés, des conditions idéales pour voir les monoplaces s’affronter dans les virages exigeants du circuit de Santerno, y compris, évidemment, la version complètement mise à jour du Ferrari, révolutionné sur le plan aérodynamique par l’ensemble qui a fait ses débuts sur la piste lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Les premières impressions, tout à fait préliminaires, de l’équipe de Maranello ont été décidément bonnes. Un peu tout au long de la séance Leclerc et Sainz ont toujours montré qu’ils avaient un bon pressentiment avec la voiture mise à jour, qui a immédiatement montré un bon équilibre, répondant clairement correctement (et surtout corrélée) aux réglages de réglage effectués par les ingénieurs. Nous avons remarqué dans les données une certaine incertitude dans les sections de freinage les plus exigeantes, tant pour Sainz que pour Leclerc et l’impression est que, en plus de ne pas avoir encore clairement poussé au maximum, les deux porte-étendards de Vasseur tentent d’apprendre rapidement une voiture qui a visiblement a beaucoup changé et qu’il lui faut encore quelques tours de piste pour retrouver ses limites. En revanche, la perception était celle d’une voiture qui fonctionne bien sur les pneus et qui garantissait immédiatement, d’abord, un bon équilibre entre les essieux puis beaucoup d’adhérence dans les virages, avec la possibilité d’atteindre de bonnes vitesses et ” éclaboussant” en avant en sortie de traction, grâce à un arrière qui semble décidément plus solide que la voiture “d’origine”.

Le comparatif Leclerc – Verstappen

La comparaison directe des données nous permet de montrer quelques particularités supplémentaires. En début de tour Leclerc souffre encore par rapport au numéro 1 Red Bull, à la fois en termes de vitesse de pointe et surtout en termes de mise en place de la variante Tamburello, où Verstappen est beaucoup plus incisif. Pour l’instant, difficile de dire si le Monégasque n’a pas préparé les pneumatiques immédiatement ou s’il a simplement été trop conservateur. Malheureusement, les données de Leclerc sont absentes du variant Villeneuve, mais lorsque le signal redevient disponible, au début du secteur central avec la courbe Tosa, le SF-24 s’allume. Leclerc est décidément plus rapide à l’entrée, à la sortie et à la sortie de la courbe longue et étroite exigeante, faisant preuve de beaucoup d’équilibre, avec l’arrière suivant très bien un avant précis, et beaucoup d’adhérence, entre adhérence latérale et réponse longitudinale à la fois à l’arrêt et en traction. Quelque chose de similaire peut également être vu au Piratella et ayant ensuite le gain le plus important dans la courbe très compliquée d’Acque Minerali, le point idéal pour vérifier la somme d’adhérence, de tenue de route et d’équilibre.

Red Bull est indomptable pour l’instant aussi pour Max

Et c’est précisément dans cette partie que Verstappen a eu le plus de difficultés, aux prises avec un RB20 difficile à gouverner, affecté par un survirage à l’entrée du virage, causé par un arrière évidemment trop léger, qui se transformait cependant en sous-virage dans les virages, lorsque la charge était à nouveau transférée de l’avant. La voiture de Newey continue de donner l’impression d’être toujours très “à cran” avec l’adhérence à l’avant, un problème qui se manifeste davantage lors des premières séances sur piste “verte”, et qui tend progressivement à s’affaiblir avec l’évolution naturelle de la piste. au cours du week-end. Cette alternance de comportement entre survirage et sous-virage est de loin l’aspect le plus difficile à gérer pour les conducteurs et est précisément la cause de de nombreuses erreurs de Verstappen lors de la séance. Il est clairement trop tôt pour porter un jugement sur tout le monde, y compris sur Red Bull : en fait, ce n’est pas la première fois que l’équipe de Horner apparaît sur la piste avec des réglages non optimaux que les ingénieurs parviennent plutôt à redresser. très bien avec le travail sur piste, il sera donc très intéressant de noter l’évolution des performances du Champion du Monde en titre.
Ferrari et McLaren sont sur un bon rythme pour l’instant
Sur la simulation de rythme de course courte, on constate une attaque identique entre Leclerc et Sainz et un relais long décidément rapide pour le Monégasque. La simulation d’Oscar Piastri était également excellente avec la McLaren mise à jour entre ses mains, légèrement plus lente que celle de Leclerc mais vraiment constante. Dans l’ensemble, Ferrari est donc parti du bon pied à bien des égards, donnant également l’impression d’avoir beaucoup de marge de croissance en poche à extraire au fil des séances successives, mais évidemment toutes les évaluations sont décidément préliminaires compte tenu de la seule heure passée. sur la piste jusqu’à présent. La deuxième séance d’essais libres devrait encore apporter quelques informations complémentaires et permettre d’avoir un premier aperçu plus complet.

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