F1 – F1, Ferrari injouables à Monaco : traction optimale pour le SF-24

F1 – F1, Ferrari injouables à Monaco : traction optimale pour le SF-24
F1 – F1, Ferrari injouables à Monaco : traction optimale pour le SF-24

Le fin de semaine de F1 à Monaco se termine par la victoire de Ferrari grâce à l’animateur Charles Leclercpilote du numéro 16 rouge qui, d’un seul coup, a remporté sa première victoire dans le championnat et a brisé la malédiction qui l’avait vu protagoniste sur le tortueux circuit de Monte Carlodu 2017 à cette partie. Le pilote Ferrari, parti de pôleprofite d’une course qui s’annonçait ennuyeuse et qui s’est confirmée comme telle également en raison de l’accident survenu entre les deux Haas et le Taureau Rouge De Sergio Pérez ce qui, en fait, a éliminé la seule variable disponible pour animer la course et peut-être la rendre un peu moins prévisible : l’arrêt au stand.

Le fait est qu’à partir du 2e tour, les pilotes avaient l’obligation de gérer le ensemble de pneus qui ont été montés pour pouvoir terminer la course entière, en évitant de faire le arrêts aux stands ce qui les aurait relégués à l’arrière, sur une piste où les dépassements sont pour le moins compliqués. Mais analysons en détail les différentes phases de la course à l’aide de la « moyenne télémétrique ». Pour ce faire, nous nous concentrons sur les quatre premiers, le duo Ferrari « entrecoupé » par le duo McLaren“, en commençant par les composés Moyen a été “obligé”, après le drapeau rouge, de monter des pneus plus durs pour terminer la course grand Prix.

Un aspect qui nous a au moins donné une bonne occasion d’analyser, avec la même stratégie, le comportement des deux monoplaces évoquées sur le circuit avec la vitesse moyenne la plus basse du championnat du monde. Suivre où le MCL38 il avait le devoir de confirmer les améliorations apportées dans les sections lentes avec la voiture mise à jour. Alors qu’en ce qui concerne le équipe De Maranelloon a voulu démentir les rumeurs selon lesquelles le SF-24 EVO était encore moins performant que la version de base, tant dans les zones guidées que de traction.

Charles Leclerc (Scuderia Ferrari) sort des stands à bord de son SF-24 – Monaco 2024

F1, Ferrari gère les pneumatiques et la fenêtre d’arrêt aux stands

Les deux premiers tiers de la course se sont déroulés de manière très linéaire, les quatre pilotes de tête étant séparés de quelques dixièmes sur la piste et de quelques centièmes dans leurs chronos. Dans cette phase, quelques différences entre les voitures peuvent être notées, dues à la fois aux caractéristiques intrinsèques des monoplaces et à la gestion des pneumatiques effectuée dans les différentes sections de la piste. Leclerc c’est le plus lent de tous les sprints car il n’a pas de piste et DRS. Contrairement à ses adversaires qui ont eu le temps d’étudier la partie arrière de la voiture qui les précède la plupart du temps. grand Prix De F1.

A 1, le Sainte Dévoteles quatre pilotes montrent des approches différentes avec Leclerc qui entre plus fort, le McLaren plus rapide au centre de la courbe e Sainz meilleure en traction lors de la sortie. Espagnol qui le couvre globalement mieux. Également à Massenet et autres Bordel (virages 3 et 4) il y a ceux qui préfèrent l’entrée et ceux qui préfèrent la sortie, le Monégasque apportant une vitesse moyenne gauche-droite plus importante que ses adversaires, suivi de Assiettes qui est certainement celui qui se rapproche le plus de lui. En fait, ce n’est pas un hasard si c’est l’Australien qui marque le secteur « fuchsia » dans le premier secteur.

Il le fait à quelques millièmes sur les pilotes Ferrari et à quelques centimes sur son équipier. Confirmation du fait que les écarts sont vraiment minimes, comme nous le disions précédemment. Nous entrons maintenant dans la partie la plus tortueuse du parcours où McLaren confirme les progrès réalisés par Tu m’aimes à cette partie. La voiture de F1 couleur papaye indique la vitesse minimale la plus élevée au centre de la courbe sur tout le tronçon en question. En revanche, les deux Ferrari ils semblent préférer la traction à la sortie du Basse Mirabeau (tour 7) et surtout en dehors du Gardien de but (tour 8) qui les jette sous le tunnel avec une bien meilleure idée.

télémétrie moyenne 2/3 de course – GP Monaco 2024

Arrivé a Chicane de Porto toute la différence est évidente SF-24 De Charles il reste dans cette section, freinant plus fort à l’entrée et accélérant plus tôt lors du déplacement et de la sortie. Élément qui lui permet de gagner beaucoup et d’atteindre le Marchand de tabac avec une plus grande vitesse. Virage 12 qui est abordé par les deux McLaren à des vitesses plus élevées (surtout avec Norris), marque le début d’une portion de piste dans laquelle les deux Ferrari ils semblent gérer plus de couvertures que les concurrent. Surtout avec Sainz qui utilise le frein.

Le deuxième secteur se termine par Leclerc qui fait la moyenne du meilleur temps, protagoniste d’un Nouvelle Chicane voyagé divinement, aidé par une traction qui Ferrari semble l’avoir retrouvé. Le Monégasque précède de quelques centimes Assiettespuis à suivre Norris Et Sainz moins d’un dixième. Le troisième secteur est le théâtre d’un des points passionnants du parcours (un parmi tant d’autres) : l’entrée du Piscines. Dans cette partie du tracé aucun des quatre pilotes ne fait la différence, probablement pour rester le plus loin possible du garde-corps intérieur qui a causé de nombreux accidents au fil des années.

Sainz il semble l’aborder avec plus de prudence que les autres. Les deux dernières courbes, Rascassé Et Antoine Noghèsmontre un peu ce que nous avons vu jusqu’à la course, avec le McLaren De Norris plus rapide au centre de la courbe e Ferrari concentré sur la maximisation de la sortie sur la ligne droite de départ. Piastri s’avère globalement être le plus rapide de tous en moyenne. Troisième et dernier secteur qui se termine par un « fuchsia » du pilote australien, qui précède de quelques centièmes les trois autres, incroyablement séparés d’un millième.

Au total, les 57 premiers tours nous montrent un équilibre absolu, avec les quatre premiers au marquage serré et surtout les deux pilotes Ferrari jouant de la stratégie. Comment pourrions-nous apprécier le équipe radioen fait, un Leclerc on lui a demandé de copier les heures de Russeldans le but de garder la fenêtre ouverte pour un éventuel fosse arrêt. Écart qui a été créé pendant la course en raison du besoin du pilote Mercedes pour récupérer son caoutchouc Moyen à la fin de la course.

Carlos Sainz (Scuderia Ferrari) à bord du SF-24 – GP Monaco 2024

L’Espagnol a en revanche été le protagoniste d’intenses dialogues avec son ingénieur de course, Riccardo Adamipour tenter de ne pas céder à Lando Norris la fenêtre utile qui lui permettrait de s’arrêter, de sortir devant Russel et tenter un retour qui, selon le madrilène, aurait également pu mettre sa position en danger Leclerc.

F1, Ferrari accélère et dépasse facilement McLaren

Dernière partie de course qui nous montre un scénario différent. À Leclerc eu la chance de pousser un peu plus fort avant le podium final. Le Monégasque ne s’y est pas rendu à deux reprises, enchaînant une série de dépassements qui lui ont permis en quelques tours de prendre 8 secondes d’avance sur oscar Assiettes qui n’arrive pas à suivre, également à cause des dommages au bas de sa voiture dus au contact au premier tour avec Carlos Sainz.

Charles il reste toujours le plus lent dans tous les sprints, suivi de près par l’Australien en tête McLaren qui perd progressivement son sillage et le DRS du pilote Ferrari, ce qui affecte sa vitesse de pointe. C’est dans la plupart des coins où Leclerc ça fait la différence. Cela se voit très bien dans le virage 1 où il freine fort, amène beaucoup de vitesse au centre du virage et parvient à avoir une rotation optimale de la voiture. Sans aucun doute le plus rapide en phase de traction Massenet.

télémétrie moyenne dernier tiers de course – GP Monaco 2024

Point de la piste qui s’approche avec une vitesse inférieure à celle des adversaires, mais qui l’amène à avoir un très bon point de départ à l’entrée et à la sortie du Bordel, ce qui en fait en moyenne le plus rapide sur cette partie, comme cela s’est déjà produit dans la première partie de la course. Malgré cela, la première mi-temps dit Oscar Piastri qui précède en moyenne de quelques centièmes le talent monégasque et son équipier, l’Espagnol numéro 55 étant le plus lent de tous.

C’est dans le secteur central, comme précédemment, que Leclerc ça fait quand même une différence en égalisant les vitesses minimales McLaren dans la vitesse lente des virages 5-6-7-8 et en maintenant la traction « fronde » qui le lance le plus rapidement possible vers le tunnel. Là Chicane de Porto voit toujours le Monégasque comme le protagoniste, puis s’oriente vers le Marchand de tabac (courbe 12) où McLaren continue d’être la référence et atteint la fin de la seconde mi-temps où Leclerc marque le “fuchsia” du jour, prenant un dixième à son coéquipier, autour de 0,25sa Norris et 0,3sa Assiettes.

Il est évident comment le écart s’est développé, surtout grâce au pas en avant réalisé par Leclerc dans le tronçon très tortueux précédant le tunnel. Les virages 13-14 ont été une nouvelle fois le théâtre d’une gestion particulière des pneumatiques par l’équipe Ferraricette fois avec Leclerc, qui semble vouloir donner un peu de répit aux pneus. Administration qui ne dure cependant pas longtemps, car elle redevient la plus rapide tant au niveau Piscines qui dans les deux derniers virages, à l’entrée et à la sortie, suivi de près par son équipier.

Oscar Piastri (McLaren F1 Team) s’engage à bord de son MCL38 – poursuit la Ferrari SF-24 de Charles Leclerc – GP de Monaco 2024

Pas par hasard Sainz s’avère être le plus rapide de T3 avant Norris de quelques millièmes, un Leclerc d’environ 0,1s (écart dû à l’ascenseur Louis Chiron), et un Assiettes jusqu’à 0,2 s. Australien qui semble payer cher dans le ralenti, du moins dans la dernière phase de la course. A l’arrivée le plus rapide est le Monégasque portant le numéro 16 rouge qui devance globalement son équipier d’environ 0.15s, soit un peu moins de deux dixièmes de retard. Lando Norris et presque 0,4sa Piastri en difficulté claire à la fin.

Les 20 derniers tours mettent en évidence un Ferrari supérieure en rythme à ses adversaires, qui dès qu’elle s’est libérée de tout doute lié à la durée de vie des pneumatiques et des éventuelles fenêtres à préserver ou à ne pas accorder à ses adversaires, a mis tout le monde d’accord. Là SF-24 EVO s’est confirmé comme le dominateur absolu de fin de semaine, avec Leclerc conscient de la marche mentale et surtout avec de nombreux points récupérés dans les deux championnats. Et maintenant la question qui taraude l’esprit des fans. Peut-on rêver de quelque chose de plus pour le championnat actuel ? Nous devons juste attendre…


Auteur et télémétrie : Riccardo Simeone – @imrrickyy

Images: Scuderia Ferrari – F1TV

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