C’est un paradoxe que des courses dangereuses, pleines d’adrénaline et à couper le souffle comme celles du MotoGP se voient dans le salon, sur le canapé, dans un confort maximum. La longue course du Mugello a commencé par une série de dépassements époustouflants de Pecco Bagnaia qui, à ce stade, j’aimerais savoir où il se situe dans le classement classement des meilleurs passeurs de tous les temps. Ce n’est pas la première fois qu’il réussit une série de lignes qui, dans un ou deux virages, lui permettent de dépasser jusqu’à cinq pilotes en quelques secondes seulement. Mais ensuite, déjà au troisième virage de toute la course, la situation s’est figée avec Bagnaia en premier, Martin deuxième, Bastianini troisième, Marquez avec le M quatrième, Acosta cinquième, Morbidelli cinquième et Viñales sixième. Cela a continué ainsi pendant de nombreux tours et comme mon canapé est très confortable, je me suis endormi. Je me suis réveillé vers la fin et la situation était plus ou moins la même, donc j’ai pensé avec pessimisme que Bagnaia allait chuter dans le dernier tour. Il y avait Viñales menaçant Morbidelli et Marquez dépassant Bastianini, puis redevenu calme. Mais ensuite, alors qu’il ne restait plus que quelques tours, certaines choses se sont produites.
