L’espoir vert, comme l’herbe. La saison sur terre battue s’est terminée avec Roland Garros mais avec un astérisque, puisque dans un mois et demi nous retrouverons la terre battue pour les JO de Paris, sans oublier les tournois européens fin juillet (Hambourg, Bastad, Gstaad, Kitzbuhel et Umag ). Mais il est désormais temps de penser aux pelouses, de s’habituer aux nouvelles conditions en vue de Wimbledon, le tournoi par excellence : le troisième Grand Chelem de la saison débutera le 1er juillet et pourrait remodeler les hiérarchies. Après avoir atteint la finale de Roland-Garros et avec la fierté d’être numéro 1 mondial, comment va se comporter le tennis italien ? On commence évidemment par Jannik Sinner, qui disputera ses premiers tournois en tant que roi du classement ATP sur gazon. Il se présentera à Wimbledon comme numéro 1 mondial : une merveille. L’Italien a montré qu’il pouvait s’adapter rapidement au gazon : après des difficultés les premières années, les résultats sont excellents depuis 2022. Il y a deux saisons, sous la nouvelle direction de Darren Cahill et de Simone Vagnozzi, Sinner atteignait les quarts de finale à Wimbledon, avant la demi-finale de l’année dernière : des progrès constants, maintenant Jannik semble avoir tout pour aller au fond des choses. All England Club Aussi parce que Novak Djokovic, le joueur qui a arrêté le Tyrol du Sud ces deux dernières années à Wimbledon, ne sera pas là. Sinner sera de retour sur les terrains la semaine prochaine pour le 500 m à Halle, puis il restera absent jusqu’aux Championnats : il sera l’homme à battre, avec Carlos Alcaraz.
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