Matteo Berrettini subit le retour de Jack Draper en finale

Matteo Berrettini est contraint d’abandonner en finale de l’ATP 250 de Stuttgart. Le Britannique Jack Draper l’a battu, à la première satisfaction au niveau ATP de sa carrière à 22 ans. 3-6 7-6(5) 6-4 est le score du dernier acte, qui n’affecte cependant en rien la bonne progression du Romain. A titre de comparaison, l’année dernière à pareille époque, après la très nette défaite face à Lorenzo Sonego, son moral était au plus bas. Aujourd’hui, après cinq matchs joués et la perspective de Halle, la situation peut être définie comme meilleure.

Berrettini démarre son match en beauté, avec trois aces pour se donner le 1-0. Puis, lors du troisième jeu, il revient de façon excellente en terminant mené 15-30 et, sur Draper, les conséquences sont plutôt drastiques. Dans le quatrième jeu, en effet, le joueur britannique commet une double faute, puis doit faire face à deux balles de break et se retrouve à commettre une deuxième double faute qui lui coûte son tour au service. L’Italien connaît des moments un peu critiques au service : à 4-2 il descend 0-30, à 5-3 0-15, mais le service l’aide très souvent à se sortir du pétrin même avec une version du Britannique qui est n’importe quoi. mais conforme. En particulier, dans le neuvième jeu, ils arrivent à résoudre le problème un premier gagnant et trois autres as pour 6-3.

ATP ‘s-Hertogenbosch 2024 : Alex de Minaur démolit Sebastian Korda, deuxième titre sur gazon

Voir plus

Dans le deuxième set, Draper trouve peut-être son meilleur jeu de réponse jusqu’à présent, à 1-0 en sa faveur : il accélère le rythme en réponse, trouve un superbe point pour 40 à tous, mais voit l’as de Berrettini passer derrière sa tête, ce qui ouvre la voie. pour que le jeu se termine. Pendant plusieurs minutes d’émotions réelles, aucune ombre n’est visible, et ce jusqu’au 5-4 pour les Britanniques. Du coup, une chute dans les premiers coups du Romain signifie que de bonnes choses de son adversaire se réunissent dans l’échange et un point de set sur un large coup droit. La réponse : deux as d’affilée. Draper ne l’a pas, trouve une réponse gagnante puis, toujours sur la seconde, construit un excellent échange clôturé avec la balle courte : en vain, car même la deuxième balle de set est en proie à une première gagnante. Finalement, le 5-5 arrive, avec Berrettini qui monte le régime en réponse (le revers défensif slice avec une balle très basse pour le 15-30 avec Draper lancé vers le filet est splendide). Dans la foulée, arrivent deux balles de break très importantes : le natif de la région londonienne sait pourtant bien se sortir du pétrin, terminant en beauté avec le service-volée sur la seconde pour le 6-5. Cela nous amène au tie-break, dans lequel le premier à avoir le minibreak est l’Italien, avec un coup droit manqué du Britannique. Le retour intervient immédiatement via un large coup droit, et le Romain doit alors sauver la situation avec une passe croisée qui lui donne le 4-3. A 5-5, cependant, le deuxième de Berrettini est transpercé par le retour en coup droit gagnant de Draper, qui enchaîne ensuite avec la parité dans les sets avec une autre balle courte.

Dans les cinq premiers jeux du troisième set, il ne se passe pratiquement rien, et le plus grand frisson est lié à une chute de Draper au point initial à 2-2, heureusement sans conséquences (bref, une glissade très banale sur le gazon). Quelque chose commence à se produire à 3-2 en faveur de Berrettini, le Romain terminant à 0-30. On part à l’avantage, et cette fois le joueur britannique ne trouve que la moitié du filet avec la balle courte : balle de break. Encore une fois, le schéma de service et de volée sert à fermer les espoirs italiens, ainsi que les deux excellents points suivants. Le septième jeu s’ouvre sur une double faute du Capitolin, qui ensuite, sur un coup droit encore moins millimétrique de Draper à 30-30, se retrouve à devoir se sauver. Le ruban ne l’aide cependant pas : au contraire, il passe le ballon au joueur britannique, qui manœuvre avec son coup droit pour prendre l’avantage. Pour lui vient une excellente gestion de la situation, celui qui l’a amené à terminer victorieux pour la première joie ATP de sa carrière.

On peut vraiment dire qu’il s’agit d’une comparaison décidée par des détails purs et simples, puisque les deux joueurs se retrouvent avec un total de 91 points gagnés chacun et avec une superbe performance sur le premier (87 % de points gagnés pour Draper, 83 % pour Berrettini). Des destinations différentes désormais pour les deux : l’une à Queen’s, l’autre, via une exemption spéciale, à Halle.

PREV il revient chez Alpine avec un nouveau rôle
NEXT Escrimeurs, épéistes et fleurettistes à la recherche de l’or européen. L’Italie vise un doublé