Le problème des fans et des phrases discriminatoires
Puis l’ambiance entre les supporters, la direction et les joueurs de Leeds est devenue lourde et le milieu de terrain s’est retrouvé entre deux feux : “J’aime penser que je suis une personne à la peau dure. Quand on reçoit des petits commentaires ici et là, c’est assez facile de les ignorer. Mais quand on ouvre son téléphone et que la première chose que l’on voit sur les réseaux sociaux est toujours quelque chose de négatif, il est difficile de ne pas y penser. J’aime vraiment quand les gens peuvent s’identifier à moi et que je me sens heureux. Le football est un monde qui parfois ne pardonne pas. Les gens ne savent évidemment pas ce que vivent les joueurs et le stress qu’ils se mettent pour obtenir des résultats., parce que nous ne voulons pas faire de mauvaises performances et nous ne voulons pas perdre de matches. C’est juste que parfois il y a des hauts et des bas, donc ça fait mal. Après la relégation avec Leeds, c’était probablement la première fois, en dehors de la sortie de la Coupe du monde, que je pleurais.
Je déteste perdre et j’avais l’impression d’avoir déçu les attentes des gens à mon égard. Mais quand ils ont commencé à dire « gros salaud », « cochon », « connard » et des choses comme ça, c’était un peu difficile. Nous ne réalisons pas l’effet que les mots ont sur les gens. J’aime être heureux et rendre les autres heureux, faire rire les gens. Vers qui me suis-je tourné pour obtenir du soutien ? Heureusement, j’avais mon chef personnel, Patrick Contorno, qui vivait en Angleterre avec moi, ainsi que mon assistant Charles. Si vous vous sentez déprimé en Angleterre, cela peut être difficile à gérer car le temps est également très mauvais. Il pleut et il fait sombre, ce qui donne déjà l’impression d’être d’humeur triste. J’avais ces gars avec moi et ils m’ont beaucoup aidé. Si j’avais été là seul, je serais définitivement tombé dans un état de dépression totale. Je suis mon propre plus grand critique.”
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