“Cas isolé au Canada, problème identifié”

Il est entré dans les archives vendredi des essais libres du GP d’Espagne, où une course ouverte est attendue et où les cartes sont encore mélangées par divers facteurs. Par exemple les nouvelles mises à jour qu’ils accompagnent Red Bull et Ferrari, mais aussi la météo inconnue qui pourrait peser dimanche et les arrêts (trois attendus compte tenu de la dégradation potentielle). Et l’exploit surprise de Alpin (surtout avec Pierre Gasly) et surtout de Mercedes (avec Lewis Hamilton), qui devra cependant être confirmé lors des EL3, des qualifications et, évidemment, de la course.

GP d’Espagne, essais libres : Sainz se démarque chez Ferrari après vendredi, Leclerc à la peine

Se concentrer sur Ferrari, dans un paysage concurrentiel (on se souvient aussi McLaren) qui redevient incertain après des années de domination de Red Bull (aujourd’hui Verstappen a souffert d’un certain sous-virage et d’un arrière avec des problèmes d’appui.) ça s’est mieux passé aujourd’hui c’était Carlos Sainz, sur la piste avec la voiture avec les dernières mises à jour, tandis que Charles Leclerc il a payé pour un SF-24 avec moins d’innovations et plusieurs problèmes de manipulation.

Le chef d’équipe Frédéric Vasseur a fait le point ce vendredi, mais pas avant de prendre du recul sur la course d’horreur que les Ferrari ont réalisé lors de la manche précédente. Au Canada, les rouges ont coulé rapidement après le triomphe à Monaco, ce qui a permis à cette curieuse onde sinusoïdale de se démarquer davantage en termes de performances et de fiabilité. D’où la nécessité de faire des réserves pour se racheter à Montmelò.

Vasseur : « Ferrari peut gagner n’importe où, mais… »

Et de fait Vasseur, en reconnaissant le bide (“Depuis le début du week-end on fait tout de traversles choses ont mal tourné, de la compréhension de la voiture aux réglages et à la fiabilité”), il a ensuite rassuré : “Ce qui compte, c’est comprendre où nous nous sommes trompéset cela nous sera utile pour ne pas répéter les erreurs de Barcelone.”

“C’est ça le problème de Leclerc au Canada”

Selon le directeur de l’équipe, les Ferrari «ils peuvent gagner n’importe où“, mais en même temps “ce n’est pas facile de comprendre où nous pouvons être compétitifs« . Canada “c’était un cas isolé», a poursuivi l’ingénieur, selon qui à Montréal il y avait quand même des aspects positifs quant aux performances offertes dans certaines situations. “Nous devons juste gérer les négatifs« . Et sur les tribulations de Leclerc au Canada, Vasseur révélait alors : «Cela n’avait rien à voir avec le moteur, c’était un problème électronique que nous avons résolu« .

Vasseur a ensuite analysé la situation concurrentielle de la F1 actuelle, “avec huit voitures en dixième et demi” et avec Mercedes une épine supplémentaire dans le pied. “Sur les deux dernières courses, deux ou trois positions sont perdues pour un dixième, et ce sera comme ça jusqu’au bout – il a continué – . Mais le nouveau package de mise à jour semble nous avoir apporté de bonnes réponses, et cela signifie que notre travail se déroule bien. Nous devons évidemment faire en sorte que tout se passe samedi et dimanche.”

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