“Fagiolino n’a pas fait pire que Jorginho. Les Azzurri étaient meilleurs que Biden”

“Fagiolino n’a pas fait pire que Jorginho. Les Azzurri étaient meilleurs que Biden”
“Fagiolino n’a pas fait pire que Jorginho. Les Azzurri étaient meilleurs que Biden”

Le journaliste Roberto Beccantini s’est exprimé sur la défaite italienne à travers les pages de son site Internet. Son analyse : “Le problème, c’est qu’Allegri a un alibi. Sinon… Blague à part. Le problème, ce n’est pas la Suisse deux Italie zéro. Bien sûr, c’est aussi ça : parce que c’était les huitièmes de finale et nous, à juste titre, rentrer à la maison Le problème, ici, c’est la manière qui nous offense encore un moment, entre le Donnarumma “habituel” (sur Embolo), le but de Freuler et une boiserie égarée contrôlée comme le font les grand-mères avec leurs petits-enfants dans les jardins du; autre.

Et ce n’est pas que Yakin ait été le Pep et Luscianone le premier à passer. Il nous manquait de tout : du courage, des jambes. Xhaka (score 9) semblait être un mélange de Don Alfredo (Di Stefano) et De Bruyne. L’abbé de Certaldo avait vidé l’effectif, même inséré Fagiolino, et honnêtement, il n’avait pas fait pire que Jorginho. Barella, immédiatement impressionné, s’est contenté d’une normalité difficile à reconnaître chez lui. Eux, durs à cuire et éclaireurs ; nous, doux et obscurantistes.

Je pensais qu’il était impossible de jouer pire que contre l’Espagne et la Croatie : j’avais tort. Quand on accorde trop d’importance à l’entraîneur, et pas assez aux joueurs, il peut arriver que les joueurs s’emballent, car ils savent déjà qui va tomber. Nous nous accrochons à la défense tant vantée à trois, sauf en cas d’urgence ; on s’en tient au tram des différences entre l’équipe nationale et le club (par exemple, Scamacca), mais c’est une circonstance aggravante, supportée par l’individu, pas une circonstance atténuante (pro Gasp, il n’en a pas besoin).

Un camion à perches de Shaar et un de Scamacca, c’est toute l’équipe nationale d’un Berlin qui a embrassé le bleu de Buffon et Cannavaro, de Totti et Del Piero. Etc. etc. jusqu’à la magie de Grosso.

Ma prévision était : 51%-49% pour l’Italie. Tant que vous êtes audacieux. Mais non. Craintif et dégonflé. Plus joué que Biden. Sommer, pas un défilé. Nous étions champions d’Europe. Aucune objection, votre honneur.

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