Et pas seulement : grâce à une sangle reliée à la roue il était également possible de bouger les jambes du mannequin, pour simuler un coup de pédale avec des avantages évidents par rapport à la pose immobile. Pendant ce temps, le vrai pilote pourrait continuer à s’entraîner sur la route, en retournant à la soufflerie si nécessaire et en se concentrant sur la préparation. “Stefan a été impliqué dans toutes les phases du projet – a déclaré Julien Pinot, directeur sportif Ass. chez Groupama FDJ – il est très passionné par la technologie et la technique et s’y prête volontiers, collaborant avec tous les départements et proposant de nombreuses idées. Il s’en est bien sorti depuis l’accident de l’année dernière. La référence est au choc effrayant avec les barrières lors des championnats d’Europe, qui n’a heureusement laissé aucune conséquence.
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Au total, deux prototypes ont été créés, des kg de matériaux ont été consommés avec des imprimantes 3D de type Frittage Laser Sélectif, soit plus de 50 heures de simulation informatique et 30 heures passées en soufflerie de Silverstone (Royaume-Uni) et du vélodrome en Suisse. “Ici au Tour, il y a des produits de haute technologie et d’avant-garde – Andrea Gastaldello, président de Wilier Triestina, nous a commenté – et avec ces produits nous espérons aider les athlètes avec lesquels nous collaborons depuis longtemps à obtenir les meilleurs résultats“.
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
Cependant, toutes ces améliorations en termes de technologie nécessitent une plus grande vigilance dans le choix des stratégies de course, car les marges d’erreur sont bien plus faibles. Cette saison, il y a déjà eu de nombreuses chutes et les pilotes moins expérimentés pourraient souffrir des innovations, contrairement aux pilotes plus expérimentés qui en bénéficieront énormément. Küng est d’accord : «C’est vrai, notamment pour les vélos de contre-la-montre où la posture et la façon de tenir le guidon et les appendices sont complètement différentes par rapport à un vélo traditionnel. Pour nous, professionnels, qui parcourons des milliers de kilomètres à vélo, il est possible d’aborder toutes les courbes comme avec des vélos de route, mais pour une personne normale, même si elle sait faire du vélo, ce n’est peut-être pas si simple de conduire un tel véhicule.“.
